'’Il n'y aura pas d'impression dans la nuit du lundi au mardi matin '', indique le communiqué parvenu lundi soir à l’agence de presse Top News Africa. '' L'objectif visé n'est autre que le contrôle de l'information et la domestication des acteurs des médias", expliquent les patrons de presse sénégalais.
Dans ce pays de l’Afrique de l’ouest, le secteur des médias est confronté depuis longtemps à des difficultés économiques, les acteurs dénonçant des conditions de travail précaires.
L'éditeur de deux quotidiens sportifs parmi les plus lus dans le pays, "Stades" et "Sunu Lamb", a suspendu fin juillet leur parution après plus de vingt ans de présence dans l'espace médiatique sénégalais à cause de difficultés économiques.
Le Premier ministre Ousmane Sonko, nommé par le président Bassirou Diomaye Faye qui a pris ses fonctions début avril, avait dénoncé fin juin les "détournements de fonds publics" auxquels se livreraient, selon lui, certains patrons de presse qui ne versent pas leurs cotisations sociales.
Il avait également mis en garde les médias qui écrivent ‘’ce qu’ils veulent au nom d’une soi-disant liberté de la presse, sans aucune source fiable’’. Des propos que la profession avait jugés menaçants à l'encontre de la presse.
Depuis 2021, le Sénégal a reculé de la 49e à la 94e place au classement mondial de la liberté de la presse de RSF.
Dans ce pays de l’Afrique de l’ouest, le secteur des médias est confronté depuis longtemps à des difficultés économiques, les acteurs dénonçant des conditions de travail précaires.
L'éditeur de deux quotidiens sportifs parmi les plus lus dans le pays, "Stades" et "Sunu Lamb", a suspendu fin juillet leur parution après plus de vingt ans de présence dans l'espace médiatique sénégalais à cause de difficultés économiques.
Le Premier ministre Ousmane Sonko, nommé par le président Bassirou Diomaye Faye qui a pris ses fonctions début avril, avait dénoncé fin juin les "détournements de fonds publics" auxquels se livreraient, selon lui, certains patrons de presse qui ne versent pas leurs cotisations sociales.
Il avait également mis en garde les médias qui écrivent ‘’ce qu’ils veulent au nom d’une soi-disant liberté de la presse, sans aucune source fiable’’. Des propos que la profession avait jugés menaçants à l'encontre de la presse.
Depuis 2021, le Sénégal a reculé de la 49e à la 94e place au classement mondial de la liberté de la presse de RSF.
AE/Top News Africa
Publié le mardi 13 août 2024