C’est la Commission de la Cédéao qui le fait savoir dans son accusé de réception de la note verbale du ministère des Affaires étrangères du Burkina Faso par laquelle il lui a fait parvenir le communiqué conjoint du Burkina Faso, du Mali et Niger relatif à la décision de ces pays de se retirer de la Cédéao.
‘’La Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (…) a l’honneur d’accuser réception de la note verbale N° 2024-003-MAAE/CRBE/SG du 29 janvier 2024 par laquelle ledit ministère lui a fait parvenir le communiqué du Burkina, du Mali et du Niger daté du 28 janvier 2024 et relatif à la décision desdits pays de se retirer de la Cédéao’’, indique la Commission en réponse, le jeudi 31 janvier, à la note verbale du ministère burkinabé des Affaires étrangères.
Elle rappelle au Burkina Faso que selon l’article 91 du Traité de la Cédéao révisé que tout Etat membre de la Communauté désirant se retirer doit notifier "par écrit, dans un délai, d'un an, sa décision au Secrétaire Exécutif qui en informe les Etats membres. A l'expiration de ce délai, si sa notification n'est pas retirée, cet Etat cesse d'être membre de la Communauté."
Pendant le délai d'un an, l'État "membre continue de se conformer aux dispositions du Traité et reste tenu de s'acquitter des obligations qui lui incombent en vertu du présent Traité".
Selon la Commission, cette note verbale transmise par le Ministère ‘’ne représente une notification formelle de retrait que pour le Burkina Faso, et non pas pour une autre partie au Traité de la Cédéao’’, explique-t-elle, dans le courrier consulté, ce vendredi 2 février 2024, par l’agence de presse Top News Africa.
Ainsi, conformément aux dispositions du Traité de la Cédéao, ‘’le Burkina Faso cessera, officiellement, d’être membre de la Cédéao le 29 janvier 2025. Toutefois, ce pays a la possibilité de retirer son préavis avant le 29 janvier 2025, précise la Commission.
‘’La Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (…) a l’honneur d’accuser réception de la note verbale N° 2024-003-MAAE/CRBE/SG du 29 janvier 2024 par laquelle ledit ministère lui a fait parvenir le communiqué du Burkina, du Mali et du Niger daté du 28 janvier 2024 et relatif à la décision desdits pays de se retirer de la Cédéao’’, indique la Commission en réponse, le jeudi 31 janvier, à la note verbale du ministère burkinabé des Affaires étrangères.
Elle rappelle au Burkina Faso que selon l’article 91 du Traité de la Cédéao révisé que tout Etat membre de la Communauté désirant se retirer doit notifier "par écrit, dans un délai, d'un an, sa décision au Secrétaire Exécutif qui en informe les Etats membres. A l'expiration de ce délai, si sa notification n'est pas retirée, cet Etat cesse d'être membre de la Communauté."
Pendant le délai d'un an, l'État "membre continue de se conformer aux dispositions du Traité et reste tenu de s'acquitter des obligations qui lui incombent en vertu du présent Traité".
Selon la Commission, cette note verbale transmise par le Ministère ‘’ne représente une notification formelle de retrait que pour le Burkina Faso, et non pas pour une autre partie au Traité de la Cédéao’’, explique-t-elle, dans le courrier consulté, ce vendredi 2 février 2024, par l’agence de presse Top News Africa.
Ainsi, conformément aux dispositions du Traité de la Cédéao, ‘’le Burkina Faso cessera, officiellement, d’être membre de la Cédéao le 29 janvier 2025. Toutefois, ce pays a la possibilité de retirer son préavis avant le 29 janvier 2025, précise la Commission.
HS/Top News Africa
Publié le vendredi 2 février 2024