La cheffe cuisinière est sous le feu des projecteurs depuis le début de son défi, a constaté l’agence de presse Top News Africa, sur place. Un challenge éprouvant physiquement, mentalement et financièrement. Elle doit cuisiner 15000 plats typiquement ivoiriens en cinq jours sans interruption. Ce qui amène à s'interroger sur ce que gagne le recordman.
Selon les informations relatives au record, Guinness ne rémunère pas les détenteurs de record. Il ne finance pas non plus le candidat qui se lance dans un défi.
En plus, la confection du diplôme que reçoit le recordman est à sa charge. De même que les frais d'huissier pour certifier le record.
Battre un record Guiness est donc pour la gloire. Bien que les concernés peuvent en tirer des avantages médiatiques liés à toute la communication autour de l'événement.
Dans le cas de Zéinab Bancé, elle se fait accompagner d'une équipe marketing chargée de mobiliser les sponsors autour d'elle. C'est pourquoi le hashtag #GoCheffeZeinab a été lancé pour la soutenir.
Si elle parvient à battre le record qu'elle s'est fixé, le succès de Zeinab Bancé pourrait donc lui offrir une visibilité internationale. Car l’attention des médias locaux et internationaux ne manquerait pas de braquer les projecteurs sur son talent, tout en mettant en lumière la richesse de la cuisine ivoirienne.
Ce record pourrait également ouvrir la voie à de nombreuses opportunités professionnelles, notamment des partenariats avec des marques, des collaborations dans l'industrie culinaire ou encore des invitations à des événements gastronomiques internationaux.
Outre la mobilisation populaire dont elle bénéficie déjà, Zeinab Bancé est aussi soutenue par des personnalités gouvernementales que par des acteurs culturels et des opérateurs économiques. Un soutien que la jeune cheffe devrait donc capitaliser au-delà des 5 jours de compétition.
BI/hs/Top News Africa
Publié le jeudi 19 décembre 2024