Le Sommet a décidé de la fermeture des frontières (aériennes, terrestres) du Niger ainsi que la suspension de transactions commerciales et énergétiques avec ce pays en plus des gels des avoirs bancaires. L’interdiction de voyages est faite dans l’espace Cédéao des militaires et de toute personne supportant ce coup d'Etat.
Selon les dirigeants ouest-africains, condamnant le coup d’Etat dans les termes les plus forts, ‘’seuls les actes de Mohamed Bazoum, président légitime et élu et ses représentants sont reconnus par la Cédéao’’, exigeant ‘’la libération et la restauration’’ du chef d'Etat du Niger.
Pour la Cédéao,’’Mohamed Bazoum est un otage ainsi que sa famille’’ et elle rejette une ‘’éventuelle la démission’’ de Mohamed Bazoum.
Par ailleurs, condamnant, également, tout soutien aux putschistes et n’excluant pas une ‘’intervention militaire’’, la Cédéao donne un ultimatum ‘’d'une semaine pour que l'ordre constitutionnel soit rétabli’’.
A cet effet, une réunion d’urgence des Chefs d’Etat-major est annoncée. En outre, les dirigeants ouest-africains ont désigné leur homologue tchadien (pour la proximité de son pays avec le Niger), Mahamat Idriss Déby pour conduire la médiation au Niger où il est attendu dans les prochaines heures.
Mercredi, dans un communiqué lu à la télévision nationale nigérienne, le colonel-major, Amadou Abdramane Sandjodi a annoncé le renversement du président du Niger, Mohamed Bazoum par des militaires.
Le général Abdourahamane Tchiani, chef de la garde présidentielle du Niger a pris les rênes du pays.
HS/ls/Top News Africa
Publié le dimanche 30 juillet 2023