Devant une foule acquise à sa cause, comme constaté par un journaliste de l'agence de presse Top News Africa, il a fustigé la gestion actuelle du pays, notamment en matière de politique foncière, et défendu son bilan à la tête de l’État.
Laurent Gbagbo a dénoncé avec virulence la destruction d’un village à Adjamé, qualifiant cet acte de "honte pour la Côte d’Ivoire". "Vous allez casser un village ? Enfin, on est où là ?", s’est-il insurgé, rappelant que ces localités existaient bien avant l’urbanisation d’Abidjan.
L’ancien chef d’État a également souligné la précarisation foncière des populations autochtones, notamment les Ébrié, affirmant que "leurs terres ont été confisquées et ils n’ont plus d’espace". Pour lui, cette situation justifie la nécessité de réformes profondes en matière de gestion foncière.
"Si je suis élu président de la République, je nommerai un ministre chargé du foncier", a promis Laurent Gbagbo, plaidant pour l’adoption d’une loi garantissant à chaque citoyen une parcelle de terre. Il a également mis en garde contre les risques de fraude dans l’acquisition de la nationalité et des terres, affirmant que "des non-Ivoiriens obtiennent des documents frauduleux pour ensuite posséder de grands bâtiments".
L’ancien président a également évoqué son action en faveur de Yamoussoukro, la capitale politique du pays, estimant que son successeur, Alassane Ouattara, avait abandonné plusieurs infrastructures initiées sous son mandat.
"J’ai construit l’Assemblée nationale à Yamoussoukro. On devait me livrer le produit fini en 2012, mais on m’a arrêté en 2011. Aujourd’hui, le bâtiment est abandonné dans la brousse", a-t-il déploré, ajoutant avoir également lancé la construction de la Présidence de la République et de l’Hôtel des parlementaires.
Il a revendiqué la paternité de l’autoroute reliant Singrobo à Yamoussoukro, affirmant avoir contracté un prêt auprès de bailleurs arabes pour son financement. "C’est Laurent Gbagbo qui a construit cette autoroute", a-t-il insisté, citant Patrick Achi comme témoin des négociations ayant permis de boucler ce projet.
L’ancien président a conclu son discours en s’attaquant à la corruption dans la classe politique ivoirienne, affirmant que "si vous faites de la politique et que vous devenez riche, c’est que vous êtes un voleur".
"J’ai été président de la République, je sais qu’à ce poste, on a la capacité de voler. Mais moi, je vis avec ma rente viagère, tranquillement", a-t-il affirmé.
Ce meeting marque une nouvelle étape dans la tournée Côcôcô de Laurent Gbagbo, qui semble affûter ses arguments en vue de la prochaine élection présidentielle.
Laurent Gbagbo a dénoncé avec virulence la destruction d’un village à Adjamé, qualifiant cet acte de "honte pour la Côte d’Ivoire". "Vous allez casser un village ? Enfin, on est où là ?", s’est-il insurgé, rappelant que ces localités existaient bien avant l’urbanisation d’Abidjan.
L’ancien chef d’État a également souligné la précarisation foncière des populations autochtones, notamment les Ébrié, affirmant que "leurs terres ont été confisquées et ils n’ont plus d’espace". Pour lui, cette situation justifie la nécessité de réformes profondes en matière de gestion foncière.
"Si je suis élu président de la République, je nommerai un ministre chargé du foncier", a promis Laurent Gbagbo, plaidant pour l’adoption d’une loi garantissant à chaque citoyen une parcelle de terre. Il a également mis en garde contre les risques de fraude dans l’acquisition de la nationalité et des terres, affirmant que "des non-Ivoiriens obtiennent des documents frauduleux pour ensuite posséder de grands bâtiments".
L’ancien président a également évoqué son action en faveur de Yamoussoukro, la capitale politique du pays, estimant que son successeur, Alassane Ouattara, avait abandonné plusieurs infrastructures initiées sous son mandat.
"J’ai construit l’Assemblée nationale à Yamoussoukro. On devait me livrer le produit fini en 2012, mais on m’a arrêté en 2011. Aujourd’hui, le bâtiment est abandonné dans la brousse", a-t-il déploré, ajoutant avoir également lancé la construction de la Présidence de la République et de l’Hôtel des parlementaires.
Il a revendiqué la paternité de l’autoroute reliant Singrobo à Yamoussoukro, affirmant avoir contracté un prêt auprès de bailleurs arabes pour son financement. "C’est Laurent Gbagbo qui a construit cette autoroute", a-t-il insisté, citant Patrick Achi comme témoin des négociations ayant permis de boucler ce projet.
L’ancien président a conclu son discours en s’attaquant à la corruption dans la classe politique ivoirienne, affirmant que "si vous faites de la politique et que vous devenez riche, c’est que vous êtes un voleur".
"J’ai été président de la République, je sais qu’à ce poste, on a la capacité de voler. Mais moi, je vis avec ma rente viagère, tranquillement", a-t-il affirmé.
Ce meeting marque une nouvelle étape dans la tournée Côcôcô de Laurent Gbagbo, qui semble affûter ses arguments en vue de la prochaine élection présidentielle.
MD/Top News Africa
Publié le samedi 1 mars 2025