Politique

Côte d’Ivoire-CEDEAO-Coopération-Politique

Frontières: 5 bonnes raisons de signer la Convention de Niamey

Frontières: 5 bonnes raisons de signer la Convention de Niamey La 23è session ordinaire de l’Union africaine tenue à Malabo, en Guinée équatoriale les 26 et 27 juin 2014, a adopté la Convention de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière appelée Convention de Niamey.
Abidjan, Côte d’Ivoire (Top News Africa) La vision d’une Afrique intégrée dont les frontières serviraient de passerelles pour la paix, la croissance et le développement a servi de base pour l’adoption, lors de la 23è session ordinaire de l’Union africaine tenue à Malabo, en Guinée équatoriale les 26 et 27 juin 2014, de la Convention de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière appelée Convention de Niamey.
Neuf ans après, en dépit de l’importance stratégique de cette convention, seule une poignée de pays, tous de l’Afrique de l’ouest, sont passés à sa ratification. Maigre moisson ! Pourtant, les raisons abondent pour inciter les parties prenantes à signer et ratifier ladite Convention. Nous en relevons les cinq principales.

Primo, en signant la Convention, les Etats bénéficieront, selon les termes du texte, de ‘’la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité’’. La promotion et le renforcement de la paix, la sécurité et la stabilité garantissent le développement économique et social.

Secundo, la contribution au développement des zones marginalisées. Les régions frontalières  ont tendance à être moins développées économiquement en comparaison aux régions du pays. Or, la convention favorise une croissance économique au niveau des frontières grâce aux accords, à l’emploi et au développement.

Tertio, la contribution au développement économique des régions en termes de commerce et de coopération transfrontalière. Pour les rédacteurs de la Convention, cet aspect est essentiel au développement des zones frontalières et crée un environnement propice au développement du commerce, du transport et d’autres secteurs d’activités.

 Ils expliquent que l’adoption des accords de coopération économique et la création de perspectives commerciales contribuent à l’amélioration des politiques régionales et du développement spatial.

Quarto, trouver des accords relatifs aux ressources partagées. Souvent, relève la Convention, les ressources naturelles sont à cheval sur les frontières. Ceci peut être une source de conflits entre les pays surtout si leurs frontières communes ne sont pas, clairement, délimitées et démarquées.

La Convention fournit une approche inclusive pour une gestion partagée des ressources naturelles qui bénéficiera aux communautés locales et favorisera la croissance des pays.

Quinto, développer et maintenir des relations de bons voisinages. Il s’agit pour les parties prenantes de renforcer et de développer les relations de bon voisinage entre les communautés et autorités frontalières de deux ou plusieurs Etats membres ainsi que la ratification d’accords et de dispositions nécessaires à cet effet.

L’Afrique est un continent d’opportunité et d’hospitalité qui promeut des relations de bon voisinage, contribuant ainsi à la sécurité des communautés frontalières. Aussi, la Convention encourage des rapports positifs entre Etats limitrophes.

La signature de la Convention est un moyen d’ancrer, de façon concrète, l’Agenda 2063 aux niveaux national et local, rappelle-t-on.

HS/ls/Top News Africa

Publié le vendredi 16 juin 2023

Top Dossiers

Fil des news