‘’Après beaucoup de discussions avec l’ONEP (Office national de l’eau potable) et le ministère de tutelle, la même année, la décision a été prise de faire un programme de raccordement dans plus de 150 de ces quartiers au réseau d’eau potable pour 47 milliards F CFA’’, a déclaré le Directeur général de la Sodeci, ajoutant que ‘’c’est une de mes plus grandes satisfactions professionnelles’’.
Car, selon lui, cette opération impacte la vie de ‘’plus de 1,5 million de personnes connectées au réseau d’eau potable et dont la vie a changé en deux ans’’. M. Bakayoko a expliqué que ‘’c’est grâce à la décision de l’Etat, il y a eu la mise en place d’un financement spéciale’’ pour la première phase.
La deuxième phase qui devrait débuter ‘’dans les mois à venir’’ et soutenu par l’Etat de Côte d’Ivoire, selon Ahmadou Bakayoko, prendra en compte 200 autres sous-quartiers précaires.
Berthé Ibrahima, directeur général de l’ONEP, a, quant à lui, exploré des pistes pour accroître les investissements dans le secteur de l’eau où beaucoup reste à faire en dépit des importants investissements réalisés.
‘’Ces investissements qui ont été faits par les gouvernements qui se sont succédés, ont été des investissements qui provenaient des bailleurs de fonds traditionnels, qui mettaient à la disposition de l’Etat de Côte d’Ivoire des ressources concessionnelles, mais insuffisantes’’, a-t-il déploré. Pour lui, le secteur privé est un acteur majeur face aux défis à relever pour la production d’eau.
‘’Il faut se tourner vers des investisseurs privés notamment les banques opérant sur le sol ivoirien’’, a émis M. Berthé. Ce à quoi, Paul-Harry Aithnard, directeur général d’Ecobank Côte d’Ivoire a répondu que les banques et institutions financières, sur le continent, sont en voie de mettre en place ‘’un fonds vert’’ pour financer les projets écologiques des pays africains.
‘’Il faut se tourner vers des investisseurs privés notamment les banques opérant sur le sol ivoirien’’, a émis M. Berthé. Ce à quoi, Paul-Harry Aithnard, directeur général d’Ecobank Côte d’Ivoire a répondu que les banques et institutions financières, sur le continent, sont en voie de mettre en place ‘’un fonds vert’’ pour financer les projets écologiques des pays africains.
Mais, a-t-il prévenu, ‘’ les projets n’ayant pas d’empreintes durables positives sur l’environnement ont peu de chance d’être financés’’.
Pour apporter un appui efficace aux projets écologiques des Etats, les banques et institutions financières, en Afrique, s’attèlent à créer un fonds vert. Le banquier M. Paul-Harry Aithnard a fait observer que les projets n’ayant pas d’« empreintes durables positives » sur l’environnement ont peu de chance d’être financés.
Les panélistes intervenaient sur ‘’les enjeux de durabilité de l’eau’’ au cours de ce 21e Congrès international de l’Association africaine de l’eau (AAE) couplé la 7e Conférence internationale sur la gestion des boues de vidange qui a pris fin, jeudi.
HS/ls/Top News Africa
Publié le vendredi 24 février 2023