Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a évoqué ce sujet lors du point-presse organisé à l’issue du Conseil des ministres de ce jeudi 5 décembre 2024, a constaté sur place l’agence de presse Top News Africa.
"Tant que ces discussions ne sont pas achevées, je ne peux pas vous dire ce qui sera arrêté véritablement. Nous ne connaîtrons pas tous les détails de ce qui a été convenu entre la Côte d’Ivoire et la France, tant que les discussions n’auront pas été achevées", a-t-il affirmé, soulignant la sensibilité du dossier.
"Tant que ces discussions ne sont pas achevées, je ne peux pas vous dire ce qui sera arrêté véritablement. Nous ne connaîtrons pas tous les détails de ce qui a été convenu entre la Côte d’Ivoire et la France, tant que les discussions n’auront pas été achevées", a-t-il affirmé, soulignant la sensibilité du dossier.
La question du retrait complet des forces françaises est au centre de nombreuses supputations, dans un contexte régional marqué par des révisions stratégiques des partenariats militaires, notamment dans les pays ouest-africains.
Le 43e BIMa, basé à Abidjan, représente depuis plusieurs décennies un symbole de coopération militaire entre la France et la Côte d’Ivoire.
Alors que les militaires français ont dû quitter précipitamment le Mali, le Burkina Faso puis le Niger, leur présence dans les autres pays, est devenue problématique. C’est ce qui a conduit le 28 novembre 2024 le Tchad puis le Sénégal, à quelques heures d’intervalles, à proposer la fin de l’accord militaire avec la France.
Les discussions engagées entre les autorités ivoiriennes et française autour de l’avenir du 43e BIMa, prévoit déjà la rétrocession l’année prochaine de ce camp de l’armée française à la Côte d’Ivoire.
MD/Top News Africa
Publié le jeudi 5 décembre 2024