Animée par l'imam Cissé Djiguiba, président du conseil d’administration, cette conférence de presse a permis de dresser un état des lieux des avancées, des défis persistants et des stratégies à renforcer pour accélérer l’éradication de cette pratique en Côte d’Ivoire.
Placée sous le thème "Accélérer le rythme : renforcer les alliances et créer des mouvements pour mettre fin aux MGF", cette journée a été l’occasion de rappeler les graves conséquences de l’excision et d’appeler à une mobilisation accrue des acteurs, en particulier les médias, pour intensifier la sensibilisation.
Lors de son intervention, l'imam Cissé Djiguiba a mis en lumière les effets dévastateurs des mutilations génitales féminines sur la santé des victimes. "Les conséquences sont lourdes et irréversibles : douleurs aiguës, infections, complications lors des accouchements, troubles psychologiques… Il est impératif que cette pratique cesse", a-t-il déclaré.
Si la Côte d’Ivoire enregistre une baisse encourageante de la prévalence des MGF – passant de 36,7 % en 2016 à 21 % en 2022, selon le rapport SIGI (Indice des institutions sociales et de l’égalité des genres) –, certaines régions du pays restent fortement touchées.
Dans le Bafing, le Kabadougou et le Folon, trois régions du nord-ouest ivoirien, les taux oscillent encore entre 40 et 60 %, bien au-dessus de la moyenne nationale.
Grâce aux actions conjuguées des autorités, des ONG et des partenaires techniques et financiers tels qu’AmplifyChange, l’Union européenne, FON et Save The Children, des progrès significatifs ont été réalisés. Toutefois, la lutte demeure ardue face aux résistances culturelles et sociales.
"Malgré les avancées, certaines communautés continuent de pratiquer l’excision en secret. Nous devons intensifier nos efforts et mobiliser tous les acteurs pour parvenir à une tolérance zéro", a insisté le guide religieux.
La Fondation Djigui a souligné l’importance du rôle des médias dans ce combat. "Les journalistes et communicants ont une responsabilité majeure : informer, sensibiliser et mobiliser l’opinion publique. C’est par une couverture médiatique constante et percutante que nous pourrons changer les mentalités et accélérer l’abandon des MGF", a plaidé le président de son conseil d’administration.
Alors que la lutte contre les mutilations génitales féminines progresse, la Fondation Djigui réaffirme son engagement à poursuivre ses actions de sensibilisation et d’éducation, en collaboration avec les autorités, les partenaires internationaux et les communautés locales.
L’objectif reste inchangé : éradiquer définitivement les MGF en Côte d’Ivoire et dans le monde.
La Fondation Djigui la Grande Espérance est une organisation non gouvernementale à caractère social, créée en décembre 2001. Reconnue en juillet 2024, association d’utilité publique par l'Etat ivoirien, elle vise essentiellement à contribuer à l’amélioration du bien-être des populations.
Placée sous le thème "Accélérer le rythme : renforcer les alliances et créer des mouvements pour mettre fin aux MGF", cette journée a été l’occasion de rappeler les graves conséquences de l’excision et d’appeler à une mobilisation accrue des acteurs, en particulier les médias, pour intensifier la sensibilisation.
Lors de son intervention, l'imam Cissé Djiguiba a mis en lumière les effets dévastateurs des mutilations génitales féminines sur la santé des victimes. "Les conséquences sont lourdes et irréversibles : douleurs aiguës, infections, complications lors des accouchements, troubles psychologiques… Il est impératif que cette pratique cesse", a-t-il déclaré.
Si la Côte d’Ivoire enregistre une baisse encourageante de la prévalence des MGF – passant de 36,7 % en 2016 à 21 % en 2022, selon le rapport SIGI (Indice des institutions sociales et de l’égalité des genres) –, certaines régions du pays restent fortement touchées.
Dans le Bafing, le Kabadougou et le Folon, trois régions du nord-ouest ivoirien, les taux oscillent encore entre 40 et 60 %, bien au-dessus de la moyenne nationale.
Grâce aux actions conjuguées des autorités, des ONG et des partenaires techniques et financiers tels qu’AmplifyChange, l’Union européenne, FON et Save The Children, des progrès significatifs ont été réalisés. Toutefois, la lutte demeure ardue face aux résistances culturelles et sociales.
"Malgré les avancées, certaines communautés continuent de pratiquer l’excision en secret. Nous devons intensifier nos efforts et mobiliser tous les acteurs pour parvenir à une tolérance zéro", a insisté le guide religieux.
La Fondation Djigui a souligné l’importance du rôle des médias dans ce combat. "Les journalistes et communicants ont une responsabilité majeure : informer, sensibiliser et mobiliser l’opinion publique. C’est par une couverture médiatique constante et percutante que nous pourrons changer les mentalités et accélérer l’abandon des MGF", a plaidé le président de son conseil d’administration.
Alors que la lutte contre les mutilations génitales féminines progresse, la Fondation Djigui réaffirme son engagement à poursuivre ses actions de sensibilisation et d’éducation, en collaboration avec les autorités, les partenaires internationaux et les communautés locales.
L’objectif reste inchangé : éradiquer définitivement les MGF en Côte d’Ivoire et dans le monde.
La Fondation Djigui la Grande Espérance est une organisation non gouvernementale à caractère social, créée en décembre 2001. Reconnue en juillet 2024, association d’utilité publique par l'Etat ivoirien, elle vise essentiellement à contribuer à l’amélioration du bien-être des populations.
CB/md/Top News Africa
Publié le jeudi 6 février 2025