Les présidents Faure Gnassingbé (Togo), Mohamed Bazoum (Niger), Umaro Sissoco Embaló (Guinée Bissau) et président en exercice de la Cédéao, et le ministre d'Etat ivoirien, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobénan Kouassi Adjoumani, représentant le président Alassane Ouattara ont participé à ces assises.
Organisée par le Togo, en partenariat avec la Cédéao et la Banque mondiale, cette table ronde a permis d’adopter une feuille de route ainsi qu’une déclaration d’engagement en matière d’appui à la mise en œuvre d’un plan d’action décennal pour renforcer la filière des engrais et améliorer la santé des sols en Afrique de l’Ouest et au Sahel.
Le Nigeria et le Togo, importants producteurs d’engrais dans la région, seront au cœur du dynamisme en Afrique de l’Ouest où l’agriculture emploie près de 46% de la main-d’œuvre.
Selon la Banque mondiale si des mesures appropriées ne sont pas rapidement prises, ce sont 44,8 millions de personnes qui pourraient se retrouver en situation d'insécurité alimentaire entre juin et août 2023.
La filière des engrais est perçue comme une solution au problème de l’agriculture, et par conséquent de la sécurité alimentaire et du développement en Afrique de l’Ouest et au Sahel.
L’agriculture représente plus de 30 % du PIB de la sous-région, 80% des revenus de la population rurale alors que 55 % de la population ouest-africaine vit encore en zones rurales.
La Banque mondiale indique par ailleurs, que le secteur agricole en Afrique de l’Ouest a le potentiel pour nourrir ses 418 millions d’habitants. Ce qui n’est pas atteignable avec des sols pauvres.
Cette table ronde de Lomé s’est tenue en prélude au sommet africain de Dakar prévu, en juillet 2023 dans le cadre du prolongement de la Déclaration d’Abuja, en 2006 sur les engrais.
AH/ls/Top News Africa
Publié le mercredi 31 mai 2023