Dans ses réquisitions, le procureur général a démontré que les 4 accusés Kounta Sidi Mohamed, Cissé Hantao Ag Mohamed, Cissé Mohamed et Barry Hassan alias Ange Barry Battesti ont tous aidé à '' l’hébergement du cerveau Kounta d'Allah ( en fuite) , au transport ou au repérage des lieux de l’attentat''.
Pour ces faits, il demande à la Cour de " confirmer le jugement en première instance" pour les condamner à ''la prison à vie" pour des faits de ''complicité d'attentat, de terrorisme...''. En outre, il souligne, également, que l'infraction de "détention illégale d'armes" n'est pas constituée en leur encontre.
Auparavant, la partie civile représentée par Me Amadou Camara a, indiqué que ces "personnes qui prétendent tuer pour la défense de l'Islam ne sont pas des musulmans. Ce ne sont pas des djihadistes. Ce sont des terroristes", a-t-il martelé à plusieurs reprises.
Ils avaient, selon Me Camara, une seule volonté, " politique de faire passer un message". Aussi, pour la mémoire des disparus, la partie civile plaide pour des dommages de toutes les victimes comme cela a été retenu en première instance outre la condamnation à vie des accusés.
Ce qui n'est pas de l'avis de Me Zady Jonas, de la defense qui dénonce "une condamnation sans preuves". '' Aucune preuve n'a été donnée par l'accusation qui s'est complu dans des amalgames en faisant de mes clients des peuhls", a-t-il ajouté.
L'affaire est mise en délibéré pour le vendredi 14 février 2025.
Le 13 mars 2016, trois jeunes assaillants avaient remonté la plage de la station balnéaire de Grand-Bassam, très fréquentée tant par les Ivoiriens que par des Occidentaux, puis pris d’assaut plusieurs restaurants, tirant à la kalachnikov sur des clients en terrasse avant d’être abattus par les forces de sécurité ivoiriennes.
Revendiquée par la branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), cette attaque terroriste, la première survenue en Côte d’Ivoire, avait fait 19 morts dont neuf Ivoiriens, quatre Français, un Libanais, une Allemande, une Macédonienne, une Malienne, une Nigériane et une personne non identifiée et 33 personnes de diverses nationalités blessées.
Pour ces faits, il demande à la Cour de " confirmer le jugement en première instance" pour les condamner à ''la prison à vie" pour des faits de ''complicité d'attentat, de terrorisme...''. En outre, il souligne, également, que l'infraction de "détention illégale d'armes" n'est pas constituée en leur encontre.
Auparavant, la partie civile représentée par Me Amadou Camara a, indiqué que ces "personnes qui prétendent tuer pour la défense de l'Islam ne sont pas des musulmans. Ce ne sont pas des djihadistes. Ce sont des terroristes", a-t-il martelé à plusieurs reprises.
Ils avaient, selon Me Camara, une seule volonté, " politique de faire passer un message". Aussi, pour la mémoire des disparus, la partie civile plaide pour des dommages de toutes les victimes comme cela a été retenu en première instance outre la condamnation à vie des accusés.
Ce qui n'est pas de l'avis de Me Zady Jonas, de la defense qui dénonce "une condamnation sans preuves". '' Aucune preuve n'a été donnée par l'accusation qui s'est complu dans des amalgames en faisant de mes clients des peuhls", a-t-il ajouté.
L'affaire est mise en délibéré pour le vendredi 14 février 2025.
Le 13 mars 2016, trois jeunes assaillants avaient remonté la plage de la station balnéaire de Grand-Bassam, très fréquentée tant par les Ivoiriens que par des Occidentaux, puis pris d’assaut plusieurs restaurants, tirant à la kalachnikov sur des clients en terrasse avant d’être abattus par les forces de sécurité ivoiriennes.
Revendiquée par la branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), cette attaque terroriste, la première survenue en Côte d’Ivoire, avait fait 19 morts dont neuf Ivoiriens, quatre Français, un Libanais, une Allemande, une Macédonienne, une Malienne, une Nigériane et une personne non identifiée et 33 personnes de diverses nationalités blessées.
HS/Top News Africa
Publié le mardi 11 février 2025