Diika Bamba, la quarantaine entamée du haut de sa taille moyenne affiche une mine joviale au premier contact. Après plus de 30 années passées en Europe, elle est, aujourd’hui, à cheval entre la France et la Côte d’Ivoire, son pays où elle veille sur son hyper restaurant sis à Angré-Petro ivoire, à l’Est de la capitale économique ivoirienne.
Partie en France très jeune après un bref parcours scolaire secondaire au lycée d’Excellence Mami Adjoua de Yamoussoukro au Centre de la Côte d’Ivoire, dame Bamba, mère de trois enfants, refuse d’être cette ‘’bibliothèque qui ferme ses portes avant de partir’’.
Au pays de De Gaulle, elle a débuté en tant que femme de chambre dans les hôtels pour pouvoir joindre les deux bouts et assurer le minimum vital.
"Quand je suis arrivée en France, pour des raisons administratives, je ne pouvais pas travailler ni poursuivre l’école, je venais d’être majeure. Après j’ai décidé de travailler et comme pour travailler il me fallait des papiers, j’ai été femme de chambre dans les hôtels’’, relate-t-elle.
Parallèlement à ce "djossi" (travail), elle suit des cours sanctionnés par un diplôme d’agent hôtelier, puis un diplôme de Gouvernante en hôtellerie et un autre de sécurité alimentaire.
Titulaire d'un Brevet de technicien supérieur (BTS) en Tourisme, Diika Bamba, également, Présidente nationale des entreprises de propriété en Côte d’Ivoire, séjourne, actuellement, au pays pour dit-elle, ‘’transmettre son savoir-faire’’ à la jeune génération.
"Aujourd’hui, mon rêve est de transmettre mon expérience à la jeune génération pour qu’elle s’en inspire et devienne des leaders surtout la gente féminine’’, insiste celle qui donne des formations dans les métiers de l’hôtellerie.
DNG/hs/ls/Top News Africa
Publié le lundi 26 décembre 2022