Sur saisine du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, le parlement ivoirien réuni en congrès ce mardi a statué sur la prise en considération du projet de loi de révision de la constitution ivoirienne n°2016-886 du 8 novembre 2016, telle que modifiée par la loi constitutionnelle n°2020-348 du 19 mars 2020.
L’ordre du jour de la séance appelant un point unique à savoir la prise en considération du projet de de révision de la loi n°2016-886 du 8 novembre 2016, portant constitution de la république de Côte d’Ivoire, telle que modifiée par la loi constitutionnelle n°2020-348 du 19 mars 2020, a été adopté.
Les parlementaires au nombre de 318 présents sur 352 siégeant, le quorum qui est 177 étant atteint ont valablement délibérer sur ce projet de loi que le président de la République, Alassane Ouattara a déposé sur la table des chambres du parlement.
Ainsi, sur la conduite du président du congrès, M. Adama Bictogo, président de l’Assemblée nationale ivoirienne, les parlementaires ont procédé à l’unanimité au vote par main levée dudit projet de loi de révision de la constitution.
La procédure de l’examen du projet de loi de révision constitutionnelle ‘’va se poursuivre au sein des deux chambres, selon la procédure ordinaire de vote de la loi avant que nous nous retrouvions le mardi 25 juillet prochain pour son adoption définitive’’, a rappelé M. Bictogo.
Le parlement ivoirien devrait adopter la révision de quelques dispositions de la constitution liées essentiellement aux modalités de fonctionnement des pouvoirs législatifs et exécutifs en vue d’assurer un fonctionnement optimal des institutions de la République qui les incarnes.
Cette révision constitutionnelle permettra d’instaurer deux sessions ordinaires au parlement, l’une de janvier à juin et l’autre d’octobre à décembre, de façon à faire coïncider la période du travail parlementaire à celle du travail gouvernemental.
Elle permettra également de coordonner au mieux le processus d’élaboration des textes législatifs et la conduite des affaires de l’Etat.
Elle permettra également de coordonner au mieux le processus d’élaboration des textes législatifs et la conduite des affaires de l’Etat.
DNG/ls/Top News Africa
Publié le mardi 18 juillet 2023