Dans des communiqués distincts, consultés par l'agence de presse Top News Africa, les deux gouvernements ont exprimé leur désapprobation face à des propos jugés condescendants et inexactes.
Dans un communiqué officiel, le gouvernement tchadien a dénoncé des déclarations qu’il considère comme "méprisantes à l’égard de l’Afrique et des Africains".
Le ministre d’État et porte-parole du gouvernement tchadien, Abderaman Koulamallah, a rappelé que l’Afrique, et en particulier le Tchad, avait contribué de manière significative à la libération de la France durant les deux guerres mondiales.
"Les sacrifices immenses consentis par les soldats africains pour défendre la liberté ont été minimisés, et aucun remerciement digne de ce nom n’a été exprimé", a-t-il souligné.
Le Tchad a également tenu à rectifier les affirmations implicites selon lesquelles son armée serait une création française. "Notre armée, forte et résiliente, est le fruit de la bravoure du peuple tchadien", a martelé M. Koulamallah, avant de rappeler que la France a souvent agi en fonction de ses intérêts stratégiques sans apporter un développement durable à la population tchadienne.
Au Sénégal, le Premier ministre Ousmane Sonko a également rejeté les propos du président Macron, notamment l’affirmation selon laquelle le retrait des bases françaises aurait été le fruit d’une négociation conjointe.
"Dans le cas du Sénégal, cette affirmation est totalement erronée. Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu à ce jour", a-t-il déclaré. M. Sonko a précisé que cette décision reflète la souveraineté du Sénégal, un pays "libre, indépendant et souverain".
Il a également critiqué l’idée selon laquelle la France aurait assuré la sécurité et la souveraineté de l’Afrique, affirmant au contraire qu’elle a souvent contribué à la déstabilisation de certains pays, notamment en Libye, avec des répercussions dramatiques sur la région du Sahel.
Enfin, le Premier ministre sénégalais a rappelé le rôle crucial des soldats africains durant la seconde guerre mondiale. "Si les soldats africains, parfois mobilisés de force, ne s’étaient pas déployés pour défendre la France, celle-ci serait, peut-être aujourd’hui encore, allemande", a-t-il avancé.
Ces réactions traduisent un climat de plus en plus tendu entre la France et ses anciens partenaires africains. Alors que plusieurs pays, dont le Sénégal et le Tchad, réaffirment leur volonté de rompre avec des relations jugées paternalistes, les déclarations d’Emmanuel Macron viennent raviver un sentiment de frustration face à ce que certains qualifient d’arrogance française.
Dans un communiqué officiel, le gouvernement tchadien a dénoncé des déclarations qu’il considère comme "méprisantes à l’égard de l’Afrique et des Africains".
Le ministre d’État et porte-parole du gouvernement tchadien, Abderaman Koulamallah, a rappelé que l’Afrique, et en particulier le Tchad, avait contribué de manière significative à la libération de la France durant les deux guerres mondiales.
"Les sacrifices immenses consentis par les soldats africains pour défendre la liberté ont été minimisés, et aucun remerciement digne de ce nom n’a été exprimé", a-t-il souligné.
Le Tchad a également tenu à rectifier les affirmations implicites selon lesquelles son armée serait une création française. "Notre armée, forte et résiliente, est le fruit de la bravoure du peuple tchadien", a martelé M. Koulamallah, avant de rappeler que la France a souvent agi en fonction de ses intérêts stratégiques sans apporter un développement durable à la population tchadienne.
Au Sénégal, le Premier ministre Ousmane Sonko a également rejeté les propos du président Macron, notamment l’affirmation selon laquelle le retrait des bases françaises aurait été le fruit d’une négociation conjointe.
"Dans le cas du Sénégal, cette affirmation est totalement erronée. Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu à ce jour", a-t-il déclaré. M. Sonko a précisé que cette décision reflète la souveraineté du Sénégal, un pays "libre, indépendant et souverain".
Il a également critiqué l’idée selon laquelle la France aurait assuré la sécurité et la souveraineté de l’Afrique, affirmant au contraire qu’elle a souvent contribué à la déstabilisation de certains pays, notamment en Libye, avec des répercussions dramatiques sur la région du Sahel.
Enfin, le Premier ministre sénégalais a rappelé le rôle crucial des soldats africains durant la seconde guerre mondiale. "Si les soldats africains, parfois mobilisés de force, ne s’étaient pas déployés pour défendre la France, celle-ci serait, peut-être aujourd’hui encore, allemande", a-t-il avancé.
Ces réactions traduisent un climat de plus en plus tendu entre la France et ses anciens partenaires africains. Alors que plusieurs pays, dont le Sénégal et le Tchad, réaffirment leur volonté de rompre avec des relations jugées paternalistes, les déclarations d’Emmanuel Macron viennent raviver un sentiment de frustration face à ce que certains qualifient d’arrogance française.
MD/Top News Africa
Publié le lundi 6 janvier 2025