Pour cette messe en plein air à l'aéroport de N'Dolo, dans l'est de la capitale, des milliers de personnes se sont rassemblées, pour certains depuis mardi soir, en y passant la nuit, pour d’autres, dès le lever du jour.
Accueilli sur la place, par des chants traditionnels dans une ambiance électrique, François, à bord de sa ‘’papamobile’’, a salué la foule compacte, sous un soleil de plomb et avec un important dispositif sécuritaire très impressionnant.
Dans son homélie en italien, traduite en français, le souverain pontife a souhaité ‘’la paix’’ aux nombreux fidèles en lingala, une des quatre langues nationales de la RDC avant de les inviter à "ne pas céder aux divisions" devant les "blessures" du pays.
Le chef de l'Église catholique rencontrera mercredi après-midi des victimes de violences dans l'Est du pays qui compte des dizaines de groupes armés, dont des rebelles islamistes qui prennent pour cible les personnes civiles.
Mardi à son arrivée, le pape a exhorté les Congolais à ne pas "glisser dans le tribalisme et la confrontation" et "encouragé les processus de paix en cours" afin que "les engagements soient tenus".
Et devant les autorités et le corps diplomatique rassemblés au palais présidentiel, il a appelé à ne pas ‘’étouffer l’Afrique’’ qui n’est pas, selon lui, ‘’une mine à exploiter ni une terre à dévaliser". Après Kinshasa, le Pape François est attendu, vendredi, à Juba, la capitale du Soudan du Sud.
Et devant les autorités et le corps diplomatique rassemblés au palais présidentiel, il a appelé à ne pas ‘’étouffer l’Afrique’’ qui n’est pas, selon lui, ‘’une mine à exploiter ni une terre à dévaliser". Après Kinshasa, le Pape François est attendu, vendredi, à Juba, la capitale du Soudan du Sud.
HS/ls/Top News Africa
Publié le mercredi 1 février 2023