La délégation ivoirienne, conduite par le ministre de la Justice, est accompagnée de la présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Namizata Sangaré, et du secrétaire général de la structure, Hassan Diané.
Le CNDH, en tant que partie prenante du processus, a contribué activement à l’évaluation de la situation des droits humains en Côte d'Ivoire. Dans ce cadre, le Conseil a soumis un rapport destiné à enrichir l’analyse des experts des Nations Unies.
En Côte d'Ivoire, la vice-présidente du CNDH, Marie Paule Kodjo, a animé une retransmission de la session depuis le siège du CNDH à Abidjan.
L’événement a réuni plusieurs représentants des ministères, des diplomates et des organisations de la société civile, invités par le CNDH et la Coalition EPU à suivre en direct les échanges sur l’évaluation du pays.
« Cette activité constitue un cadre d’interaction du CNDH avec toutes les parties prenantes au mécanisme d’évaluation périodique de la situation des droits de l’Homme », a déclaré Mme Kodjo, dans une note dont Top New Africa a reçu copie, soulignant l'importance de cet examen dans le renforcement des droits humains.
L'Examen Périodique Universel, qui est un mécanisme mis en place en 2006 par les Nations Unies, passe en revue les avancées de chaque État membre en matière de droits de l'Homme tous les quatre ans et demi.
Il offre ainsi à chaque pays l’opportunité de démontrer ses efforts et engagements pour améliorer la situation des droits humains. La délégation ivoirienne peut, lors de la session, accepter ou noter certaines des recommandations émises par les autres États, afin de consulter sa capitale avant de statuer définitivement lors de la session d'adoption prévue pour mars 2025.
Pour cette quatrième évaluation, la Côte d'Ivoire présente les résultats de plusieurs initiatives prises depuis le dernier cycle. En 2019, lors de la précédente session, le pays avait accepté 222 recommandations parmi les 247 reçues.
Cette année, des consultations ont été organisées par le ministère des Droits de l'Homme en juin et octobre 2024 pour intégrer les avis du CNDH et de la société civile dans le rapport national soumis au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU.
MD/Top News Africa
Publié le mardi 5 novembre 2024