Pendant trois jours, les délégués venus de plusieurs pays ont examiné plusieurs sujets dont la création éventuelle d’une bourse dédiée aux produits du cajou.
A l’issue des travaux, les ministres ont décidé de la mise en place d’un Comité de relance de la filière, avec un accent particulier sur la transformation locale dans chaque pays membre, afin de mieux valoriser ce produit sur les marchés internationaux, rapportent les conclusions de ces assises de la capitale guinéenne.
Dans la foulée de l’examen de ce sujet, la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, a été chargée d’étudier la possibilité d’introduire la noix de cajou sur les marchés boursiers. Un rapport sur cette question est attendu à la prochaine session prévue en Guinée-Bissau.
La Côte d’Ivoire affiche une ambition de transformer localement la moitié de sa récolte à l’horizon 2030. En 2024, les industriels ivoiriens ont traité 344 000 tonnes de noix de cajou.
Ce niveau de volume qualifié de record conforte le pays à la 3è place des transformateurs à l’échelle mondiale derrière le Vietnam et l’Inde.
Pour cette année 2025, la Côte d’Ivoire s’attend à une production de 1,15 million de tonnes de noix de cajou et prévoit en transformer 400 000 tonnes, soit 34,7 % de la production.
Les travaux de ces assises de Conakry ont été également marqués par l’élection du ministre guinéen de l’Agriculture et de l’élevage, Félix Lamah, en qualité de président du Conseil des ministres du CICC, en remplacement de l’honorable Elizabeth Ofosu-Adjare, ministre ghanéenne du Commerce.
Les participants sont venus du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Nigéria, du Sénégal, du Togo et du Mozambique.
Les participants sont venus du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Nigéria, du Sénégal, du Togo et du Mozambique.
BS/Top News Africa
Publié le dimanche 27 avril 2025