Dans un communiqué, l’institution sous-régionale ouest-africaine « réaffirme son opposition sans réserve à toute prise ou maintien du pouvoir par des moyens non constitutionnels et exige le respect scrupuleux du chronogramme déjà retenu avec les autorités de la transition pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel au plus tard le 1er juillet 2024».
« La CEDEAO met en garde toute institution, force ou groupe de personnes qui par des actes empêcherait le retour programmé à l’ordre constitutionnel ou contribuerait à la fragilisation de la paix et la stabilité du Burkina Faso et de la Région », poursuit le communiqué, ajoutant que « la Commission de la CEDEAO reste saisie de l’évolution de la situation ».
Pour l'organisation sous-régionale, ce nouveau coup d'État n'est pas opportun au moment où des progrès ont été réalisés, grâce à la diplomatie et aux efforts de la CEDEAO pour un retour méthodique à l’ordre constitutionnel au plus tard le 1er juillet 2024.
Dans une déclaration de prise de pouvoir lue à la télévision, le capitaine Ibrahim Traoré a annoncé le vendredi 30 septembre 2022 la destitution du chef de la junte, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damida au pouvoir depuis le 24 janvier 2022 après un coup d’Etat perpétré contre Roch Kaboré.
Il a également prononcé la dissolution du gouvernement et de la constitution. Les putschistes ont en outre annoncé la fermeture des frontières du pays jusqu'à nouvel ordre.
KI/ls/Top News Africa
Publié le samedi 1 octobre 2022