S’inquiétant d’un possible retour aux violences électorales, ils exhortent les acteurs politiques à privilégier le dialogue et à garantir un cadre démocratique crédible. Depuis l’instauration du multipartisme en 1990, les élections présidentielles ivoiriennes ont souvent été émaillées de tensions, voire de violences.
Les scrutins de 2000, 2010 et 2020 ont à chaque fois engendré des crises meurtrières, avec leur lot de morts, d’exilés et de méfiance entre communautés.
« Les élections sont devenues des occasions de mise en danger de la société », déplore le président de la Conférence des Évêques Catholiques de Côte d’Ivoire (CECCI), Mgr Marcelin Kouadio Yao.
Dans leur message intitulé Pour une élection présidentielle apaisée et réussie, les prélats dénoncent plusieurs maux récurrents.
Au nombre de ces maux, il y a selon eux, le manque de culture démocratique, la corruption électorale, l'instrumentalisation des clivages ethniques, et les déficiences institutionnelles, notamment au sein de la Commission électorale indépendante (CEI), régulièrement accusée de partialité.
Pour sortir de ce cycle d’instabilité, la CECCI énonce plusieurs conditions jugées indispensables. Il s'agit de la refonte de la liste électorale, jugée partielle et peu représentative (seulement 8,7 millions d’électeurs inscrits sur environ 29 millions d’habitants).
Les patrons de l'éqlise catholique proposent également une réforme de la CEI, afin de garantir son indépendance et restaurer la confiance des électeurs ; l’ouverture d’un dialogue politique sincère autour des points de discorde, notamment les critères d’éligibilité et les règles de campagne.
« La démocratie ne peut se construire dans la méfiance, l’exclusion et l’opacité », rappelle la lettre, qui encourage toutes les parties à « porter la lumière d’un dialogue de vérité » sur les zones d’ombre du processus électoral.
Au-delà des recommandations techniques, les évêques livrent un appel spirituel à la paix et à la responsabilité individuelle. Citant l’Évangile et les encycliques papales, ils insistent sur l’importance du respect de la vérité, de la justice et de la dignité humaine dans la construction d’un avenir commun.
Les médias sont également appelés à faire preuve d’équilibre, et les jeunes à refuser toute forme de manipulation politique. « Le moment est venu de donner à la paix une chance de se manifester en nous et autour de nous », affirme la lettre, une invitation à la vigilance citoyenne, à la retenue et à l’espérance.
Les scrutins de 2000, 2010 et 2020 ont à chaque fois engendré des crises meurtrières, avec leur lot de morts, d’exilés et de méfiance entre communautés.
« Les élections sont devenues des occasions de mise en danger de la société », déplore le président de la Conférence des Évêques Catholiques de Côte d’Ivoire (CECCI), Mgr Marcelin Kouadio Yao.
Dans leur message intitulé Pour une élection présidentielle apaisée et réussie, les prélats dénoncent plusieurs maux récurrents.
Au nombre de ces maux, il y a selon eux, le manque de culture démocratique, la corruption électorale, l'instrumentalisation des clivages ethniques, et les déficiences institutionnelles, notamment au sein de la Commission électorale indépendante (CEI), régulièrement accusée de partialité.
Pour sortir de ce cycle d’instabilité, la CECCI énonce plusieurs conditions jugées indispensables. Il s'agit de la refonte de la liste électorale, jugée partielle et peu représentative (seulement 8,7 millions d’électeurs inscrits sur environ 29 millions d’habitants).
Les patrons de l'éqlise catholique proposent également une réforme de la CEI, afin de garantir son indépendance et restaurer la confiance des électeurs ; l’ouverture d’un dialogue politique sincère autour des points de discorde, notamment les critères d’éligibilité et les règles de campagne.
« La démocratie ne peut se construire dans la méfiance, l’exclusion et l’opacité », rappelle la lettre, qui encourage toutes les parties à « porter la lumière d’un dialogue de vérité » sur les zones d’ombre du processus électoral.
Au-delà des recommandations techniques, les évêques livrent un appel spirituel à la paix et à la responsabilité individuelle. Citant l’Évangile et les encycliques papales, ils insistent sur l’importance du respect de la vérité, de la justice et de la dignité humaine dans la construction d’un avenir commun.
Les médias sont également appelés à faire preuve d’équilibre, et les jeunes à refuser toute forme de manipulation politique. « Le moment est venu de donner à la paix une chance de se manifester en nous et autour de nous », affirme la lettre, une invitation à la vigilance citoyenne, à la retenue et à l’espérance.
BC/Top News Africa
Publié le mardi 29 juillet 2025