Figure emblématique du football africain pour avoir été pendant 30 ans au haut niveau du football du continent, ce natif
de Garoua, dans le nord du Cameroun a personnifié le football du continent jusqu'à sa défaite surprise face au Malgache Ahmad Ahmad, à la tête de la CAF.
Champion du Cameroun sur 400 et 800 mètres, il a participé aux premiers Jeux africains de l’histoire à Brazzaville en 1965. Parallèlement, il est membre de l'équipe nationale camerounaise de basket-ball et international universitaire de football en 1964 et 1971.
Ce boulimique de sport deviendra professeur d’éducation physique et sportive à Yaoundé, mais n’exercera ce métier qu’une seule année car élu secrétaire général de la Fédération camerounaise de football.
C'est le début de son ascension vers les sommets du football camerounais, puisqu’il est d’abord nommé en 1982 directeur des sports au ministère de la Jeunesse et des Sports, ensuite, vice-président de la Fédération camerounaise de football (Femafoot) enfin président fédéral deux ans plus tard, en même temps qu’il est membre du comité exécutif de la Confédération africaine de football.
Issa Hayatou devient en août 1988 le cinquième président de la CAF en remplaçant l’Éthiopien Ydnekatchew Tessema, décédé.
Commence alors son très long règne, durant lequel le Camerounais est très souvent assimilé à un ''dictateur africain'' pour son goût pour le pouvoir et sa faculté à écarter ou à museler ses ennemis.
On est avec lui, ou contre lui. L’Ivoirien Didier Drogba, quasiment déclaré Ballon d’or africain en 2007, ne peut alors pas faire le déplacement pour la cérémonie de remise et le trophée revient au Malien Frédéric Kanouté.
Jacques Anouma, président de la Fédération ivoirienne de football, un de ses fidèles, veut se présenter contre lui pour la présidence de la CAF ? Il fait voter une motion qui permet d’écarter l'Ivoirien .
Pendant des années, la CAF est perçue comme une sorte de mafia, avec Hayatou comme parrain faisant la pluie et le beau temps sur le foot africain.
Souvent cité dans des affaires de corruption, le Camerounais n’est jamais inquiété par la justice. Mieux, c’est lui qui prend les rênes de la Fédération internationale de football en remplacement de Sepp Blatter, soupçonné de corruption et épinglé pour ''gestion déloyale'' par la justice suisse.
Ces quatre mois d’intérim à la Fifa constitueront l’heure de gloire mondiale d’Issa Hayatou, qui avait très mal vécu sa défaite face au Suisse aux élections pour la présidence de la Fifa en 2002.
Si Hayatou a été souvent contesté durant ses mandats à la tête du football africain, il a tout même fortement contribué à l’évolution du sport-roi sur le continent.
La Coupe du monde pour la première (et seule) fois en Afrique a été une de ses plus belles réussites, en 2010 en Afrique du Sud, tout comme les cinq places africaines en phase finale du Mondial.
de Garoua, dans le nord du Cameroun a personnifié le football du continent jusqu'à sa défaite surprise face au Malgache Ahmad Ahmad, à la tête de la CAF.
Champion du Cameroun sur 400 et 800 mètres, il a participé aux premiers Jeux africains de l’histoire à Brazzaville en 1965. Parallèlement, il est membre de l'équipe nationale camerounaise de basket-ball et international universitaire de football en 1964 et 1971.
Ce boulimique de sport deviendra professeur d’éducation physique et sportive à Yaoundé, mais n’exercera ce métier qu’une seule année car élu secrétaire général de la Fédération camerounaise de football.
C'est le début de son ascension vers les sommets du football camerounais, puisqu’il est d’abord nommé en 1982 directeur des sports au ministère de la Jeunesse et des Sports, ensuite, vice-président de la Fédération camerounaise de football (Femafoot) enfin président fédéral deux ans plus tard, en même temps qu’il est membre du comité exécutif de la Confédération africaine de football.
Issa Hayatou devient en août 1988 le cinquième président de la CAF en remplaçant l’Éthiopien Ydnekatchew Tessema, décédé.
Commence alors son très long règne, durant lequel le Camerounais est très souvent assimilé à un ''dictateur africain'' pour son goût pour le pouvoir et sa faculté à écarter ou à museler ses ennemis.
On est avec lui, ou contre lui. L’Ivoirien Didier Drogba, quasiment déclaré Ballon d’or africain en 2007, ne peut alors pas faire le déplacement pour la cérémonie de remise et le trophée revient au Malien Frédéric Kanouté.
Jacques Anouma, président de la Fédération ivoirienne de football, un de ses fidèles, veut se présenter contre lui pour la présidence de la CAF ? Il fait voter une motion qui permet d’écarter l'Ivoirien .
Pendant des années, la CAF est perçue comme une sorte de mafia, avec Hayatou comme parrain faisant la pluie et le beau temps sur le foot africain.
Souvent cité dans des affaires de corruption, le Camerounais n’est jamais inquiété par la justice. Mieux, c’est lui qui prend les rênes de la Fédération internationale de football en remplacement de Sepp Blatter, soupçonné de corruption et épinglé pour ''gestion déloyale'' par la justice suisse.
Ces quatre mois d’intérim à la Fifa constitueront l’heure de gloire mondiale d’Issa Hayatou, qui avait très mal vécu sa défaite face au Suisse aux élections pour la présidence de la Fifa en 2002.
Si Hayatou a été souvent contesté durant ses mandats à la tête du football africain, il a tout même fortement contribué à l’évolution du sport-roi sur le continent.
La Coupe du monde pour la première (et seule) fois en Afrique a été une de ses plus belles réussites, en 2010 en Afrique du Sud, tout comme les cinq places africaines en phase finale du Mondial.
HS/Top News Africa
Publié le jeudi 8 août 2024