Il s'agit de Kando Soumahoro, poursuivi par le tribunal pour "'maintien illégal d'un parti dissout" et "trouble à l'ordre public". Il a été reconnu coupable des faits incriminés, mis à sa charge, suivant le réquisitoire du procureur, Koné Braman.
Les débats entre le collège d'avocats du prévenu et le procureur ont tourné autour de l'existence du mouvement de l'ancien président de l'Assemblée nationale. Si pour le procureur Koné Braman, "le parti GPS est dissout" depuis juin 2021 et que l'appel formulé par la défense ne saurait suspendre cette décision de justice, les avocats, eux, estiment ‘’l'association GPS", ne peut-être dissout.
Au surplus, ils considèrent que leur pourvoi en cassation donne le droit au mouvement de poursuivre son existence en attendant la décision de la Cour de cassation.
Le 9 août 2024, M. Soumahoro, ancien député de Biankouma, dans l’ex-ouest ivoirien, avait pris part à un point-presse d'un groupement de l'opposition et de la société civile, qui en appelle à une élection ouverte et transparente en 2025.
Représentant Générations et peuples solidaires (GPS), l'ancien parlementaire avait signé la déclaration commune qui a meublé ce point-presse au siège du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), à Cocody.
Kando Soumahoro avant été convoqué le 13 août 2024 à la préfecture de police, pour être entendu et placé sous mandat de dépôt après son audition.
C'est le deuxième proche de Guillaume Soro à être ainsi condamné en ce mois d'août 2024. Le premier, Mamadou Traoré a été reconnu coupable de diffusion de fausses informations et condamné le 16 août 2024 à deux ans de prison ferme.
MD/Top News Africa
Publié le mercredi 21 août 2024