Convoqué trois jours après son retour au pays, l’élu est entendu dans une procédure visant des accusations d’incitation à l’insurrection, d’atteinte à la sûreté de l’État. Plusieurs autres faits lui sont également reprochés.
Sa défense dénonce une arrestation qu’elle juge contraire à son immunité parlementaire, aucune situation de flagrant délit ni demande de levée d’immunité n’ayant été, selon elle, formulée.
Le porte-parole du PDCI a été entendu dans le cadre d’une procédure engagée contre lui. À la fin de l’audition, les autorités ont ordonné son maintien en garde à vue, une décision immédiatement contestée par ses avocats qui dénoncent une entorse manifeste à la Constitution.
Pour Me Jean-Chrysostome Blessy, aucun flagrant délit n’a été constaté, alors que cette situation constitue l’unique exception autorisant l’interpellation d’un parlementaire sans aval de l’Assemblée nationale. L’avocat évoque donc une mesure « totalement contraire » aux garanties accordées aux élus.
La défense a également rendu publics les nombreux chefs d’accusation visant le député. Il est poursuivi pour acte terroriste, incitation à l’insurrection, incitation à la haine et à la xénophobie, vol, incendie volontaire, complot contre l’autorité de l’État, atteinte à la sûreté de l’État, incitation à la révolte populaire, incitation au meurtre ainsi que dénonciation calomnieuse. Me Blessy estime que cette accumulation équivaut à un « catalogue complet » du Code pénal.
L’avocat rappelle toutefois que, quelles que soient les divergences politiques, Bredoumy Soumaïla demeure un élu de la République. Il réaffirme qu’aucune force de l’ordre ne peut légalement maintenir un parlementaire en garde à vue sans la levée préalable de son immunité, hors cas de flagrant délit.
La défense dit avoir proposé que le député retourne à son domicile en attendant l’éventuelle saisine de l’Assemblée nationale pour engager la procédure appropriée. À ce stade, les autorités ne se sont pas prononcées.
En Côte d’Ivoire, la garde à vue est strictement encadrée et limitée à 48 heures, prolongeable jusqu’à 72 heures dans des conditions précises.
Sa défense dénonce une arrestation qu’elle juge contraire à son immunité parlementaire, aucune situation de flagrant délit ni demande de levée d’immunité n’ayant été, selon elle, formulée.
Le porte-parole du PDCI a été entendu dans le cadre d’une procédure engagée contre lui. À la fin de l’audition, les autorités ont ordonné son maintien en garde à vue, une décision immédiatement contestée par ses avocats qui dénoncent une entorse manifeste à la Constitution.
Pour Me Jean-Chrysostome Blessy, aucun flagrant délit n’a été constaté, alors que cette situation constitue l’unique exception autorisant l’interpellation d’un parlementaire sans aval de l’Assemblée nationale. L’avocat évoque donc une mesure « totalement contraire » aux garanties accordées aux élus.
La défense a également rendu publics les nombreux chefs d’accusation visant le député. Il est poursuivi pour acte terroriste, incitation à l’insurrection, incitation à la haine et à la xénophobie, vol, incendie volontaire, complot contre l’autorité de l’État, atteinte à la sûreté de l’État, incitation à la révolte populaire, incitation au meurtre ainsi que dénonciation calomnieuse. Me Blessy estime que cette accumulation équivaut à un « catalogue complet » du Code pénal.
L’avocat rappelle toutefois que, quelles que soient les divergences politiques, Bredoumy Soumaïla demeure un élu de la République. Il réaffirme qu’aucune force de l’ordre ne peut légalement maintenir un parlementaire en garde à vue sans la levée préalable de son immunité, hors cas de flagrant délit.
La défense dit avoir proposé que le député retourne à son domicile en attendant l’éventuelle saisine de l’Assemblée nationale pour engager la procédure appropriée. À ce stade, les autorités ne se sont pas prononcées.
En Côte d’Ivoire, la garde à vue est strictement encadrée et limitée à 48 heures, prolongeable jusqu’à 72 heures dans des conditions précises.
BC/Top News Africa
Publié le jeudi 27 novembre 2025
Côte d'Ivoire: le porte-parole du PDCI Bredoumy Soumaïla placé en garde à vue après son audition dans une enquête, ce mercredi 26 novembre 2025.