Selon le communiqué lu, ce mercredi, au siège de l'état major des forces armées par le général Denis N'Canha, le chef de la maison militaire du palais présidentiel, "le Haut Commandement militaire pour le rétablissement de la sécurité nationale et de l'ordre public a décidé de destituer immédiatement le président de la République et, jusqu'à nouvel ordre, de fermer toutes les institutions de la République de Guinée-Bissau".
Dans la foulée, il a annoncé deux mesures fortes: la suspension du processus électoral et la suspension des programmes à la télévision. Les militaires appellent, également, la population à "garder le calme", ajoutant la fermeture des frontières dans le pays.
En milieu de journée, des tirs ont été entendus près du palais présidentiel de Bissau et des hommes en tenues militaires ont pris possession de la principale artère menant vers le palais, selon des médias occidentaux.
Trois jours après l'élection présidentielle de dimanche, le camp du président sortant Umaro Sissoco Embalo et le candidat de l'opposition Fernando Dias da Costa ont, chacun, revendiqué la victoire mardi, alors que les résultats provisoires officiels de ces élections étaient attendus que jeudi.
Le président Umaro Sissoco qui a annoncé son "arrestation" en début d'après-midi, est aux mains des militaires. Les opposants Domingos Simoes Pereira et Fernando Dias da Costa ont été également arrêtés et sont détenus à la base aérienne de Bissau.
La Guinée-Bissau, pays d'Afrique de l'Ouest de 2 153 339 habitants, coutumier des troubles politiques, a, déjà, connu quatre coups d'État et une multitude de tentatives de putsch depuis son indépendance en 1974.
Dans la foulée, il a annoncé deux mesures fortes: la suspension du processus électoral et la suspension des programmes à la télévision. Les militaires appellent, également, la population à "garder le calme", ajoutant la fermeture des frontières dans le pays.
En milieu de journée, des tirs ont été entendus près du palais présidentiel de Bissau et des hommes en tenues militaires ont pris possession de la principale artère menant vers le palais, selon des médias occidentaux.
Trois jours après l'élection présidentielle de dimanche, le camp du président sortant Umaro Sissoco Embalo et le candidat de l'opposition Fernando Dias da Costa ont, chacun, revendiqué la victoire mardi, alors que les résultats provisoires officiels de ces élections étaient attendus que jeudi.
Le président Umaro Sissoco qui a annoncé son "arrestation" en début d'après-midi, est aux mains des militaires. Les opposants Domingos Simoes Pereira et Fernando Dias da Costa ont été également arrêtés et sont détenus à la base aérienne de Bissau.
La Guinée-Bissau, pays d'Afrique de l'Ouest de 2 153 339 habitants, coutumier des troubles politiques, a, déjà, connu quatre coups d'État et une multitude de tentatives de putsch depuis son indépendance en 1974.
HS/Top News Africa
Publié le jeudi 27 novembre 2025
Le général Denis N’Canha, nouvel homme fort de la Guinée-Bissau depuis ce mercredi 26 novembre 2025.