Cette annonce fait suite à la tenue, le 21 mars dernier, d’un congrès extraordinaire de l’AJB, largement relayé par les médias et ayant suscité des controverses.
Selon le ministère, bien qu’une organisation portant ce nom ait existé sous le régime de la loi n°10-92/ADP du 15 décembre 1992, elle n’a pas procédé à sa régularisation conformément aux dispositions de la loi n°064-2015/CNT du 20 octobre 2015, qui impose aux associations existantes de s’adapter aux nouvelles exigences légales dans un délai d’un an après son entrée en vigueur.
Malgré un délai de prorogation accordé par les autorités, l’AJB ne s’étant pas conformée, elle est considérée comme inexistante depuis le 14 janvier 2019, précise la déclaration.
Dans la même veine, le ministère de l’administration territoriale met en garde toute personne ou entité qui chercherait à soutenir ou maintenir une association dissoute, precisant que cela pourrait entraîner des sanctions légales. Il appelle également à la responsabilité et à la retenue de chacun dans le respect de la réglementation en vigueur.
Cette déclaration des autorités burkinabè intervient dans un contexte de surveillance accrue des organisations de la société civile, particulièrement celles évoluant dans le domaine des médias et de l'information.
Elle survient surtout au lendemain de la "disparition" de Guézouma Sanogo et Boukari Ouaba, respectivement président et vice-président de l'AJB.
Vendredi dernier, lors d'une assemblée générale de ladite associations, les deux journalistes avaient dénoncé des atteintes répétées à la "liberté d'expression et de presse" depuis le coup d'Etat qui a porté au pouvoir en septembre 2022 le capitaine Ibrahim Traoré.
Selon le ministère, bien qu’une organisation portant ce nom ait existé sous le régime de la loi n°10-92/ADP du 15 décembre 1992, elle n’a pas procédé à sa régularisation conformément aux dispositions de la loi n°064-2015/CNT du 20 octobre 2015, qui impose aux associations existantes de s’adapter aux nouvelles exigences légales dans un délai d’un an après son entrée en vigueur.
Malgré un délai de prorogation accordé par les autorités, l’AJB ne s’étant pas conformée, elle est considérée comme inexistante depuis le 14 janvier 2019, précise la déclaration.
Dans la même veine, le ministère de l’administration territoriale met en garde toute personne ou entité qui chercherait à soutenir ou maintenir une association dissoute, precisant que cela pourrait entraîner des sanctions légales. Il appelle également à la responsabilité et à la retenue de chacun dans le respect de la réglementation en vigueur.
Cette déclaration des autorités burkinabè intervient dans un contexte de surveillance accrue des organisations de la société civile, particulièrement celles évoluant dans le domaine des médias et de l'information.
Elle survient surtout au lendemain de la "disparition" de Guézouma Sanogo et Boukari Ouaba, respectivement président et vice-président de l'AJB.
Vendredi dernier, lors d'une assemblée générale de ladite associations, les deux journalistes avaient dénoncé des atteintes répétées à la "liberté d'expression et de presse" depuis le coup d'Etat qui a porté au pouvoir en septembre 2022 le capitaine Ibrahim Traoré.
MD/Top News Africa
Publié le mardi 25 mars 2025