Ce dénouement fait suite aux médiations de la communauté coutumière et religieuse. En effet, selon un communiqué rendu public, lors des négociations, l'ex-président a posé les sept conditions suivantes :
1. La poursuite des activités opérationnelles sur le terrain
2. La garantie de la sécurité et de la non-poursuite des FDS engagées à ses côtés
3. La poursuite du renforcement de la cohésion au sein des FDS
4. La poursuite de la réconciliation nationale
5. Le respect des engagements pris avec la CEDEAO
6. La poursuite de la réforme de l’Etat
7. La garantie de sa sécurité et de ses droits, ainsi que ceux de ses collaborateurs.
« Le Capitaine Ibrahim Traoré a accepté ces sept conditions », ajoute le communiqué, soulignant que les autorités coutumières et religieuses qui ont assuré cette médiation invitent la population au calme et à la retenue.
Samedi, le chef de la junte au Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a appelé les putschistes à « revenir à la raison pour éviter une guerre fratricide dont le Burkina Faso n'a pas besoin dans ce contexte ».
Dans une déclaration de prise de pouvoir lue à la télévision, le capitaine Ibrahim Traoré a annoncé le vendredi 30 septembre 2022 la destitution du chef de la junte, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damida au pouvoir depuis le 24 janvier 2022 après un coup d’Etat perpétré contre le président Roch Kaboré.
Il a également prononcé la dissolution du gouvernement et de la constitution. Les putschistes ont en outre annoncé la fermeture des frontières du pays jusqu'à nouvel ordre.
DNG/ls/Top News Africa
Publié le dimanche 2 octobre 2022