La décision du gouvernement sénégalais a été annoncée par le ministre de l'Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome dans un communiqué.
Selon M. Diome, « le parti Pastef à travers ses dirigeants et ses instances a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels, ce qui a entraîné de lourdes conséquences, incluant de nombreuses pertes en vies humaines, de nombreux blessés ainsi que des actes de saccages et de pillage de biens publics et privés»..
A ce propos, il cite les «graves troubles à l’ordre public enregistrés au cours de la première semaine du mois juin 2023 après ceux du mois de mars 2021».
Suite à ces événements qui constituent un «sérieux et un permanent manquement des obligations des partis politiques», le parti Pastef est dissous par décret N°2023-1407 du 31 juillet 2023, ajoute le ministre de l'intérieur.
Suite à ces événements qui constituent un «sérieux et un permanent manquement des obligations des partis politiques», le parti Pastef est dissous par décret N°2023-1407 du 31 juillet 2023, ajoute le ministre de l'intérieur.
En conséquence, conclut M. Diome, les biens du parti dissous seront liquidés conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur.
L’opposant Ousmane Sonko (49 ans) qui a déjà exprimé son intention d’être candidat à la présidentielle de février 2024 a été inculpé ce lundi 31 juillet 2023 pour « appels à l'insurrection et complot ».
Il a été interpellé le vendredi dernier à son domicile et placé en garde à vue pour «vol avec violence». M. Sonko a arraché le téléphone d’une gendarme qui l’a filmé selon lui.
MM/ls/Top News Africa
Publié le lundi 31 juillet 2023