Dans un communiqué du gouvernement malien signé par le ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, le Colonel Abdoulaye Maïga, le haut fonctionnaire onusien devra quitter le territoire national dans un délai de 48 heures.
Cette mesure fait suite aux « agissements déstabilisateurs et subversifs de M. Andali, en violation flagrante des principes et obligations que doivent observer les fonctionnaires des Nations Unies et tout diplomate accrédité au Mali, conformément aux conventions internationales pertinentes ».
En effet, explique le gouvernement malien, à l’occasion des différentes sessions du Conseil de sécurité des Nations Unies sur le Mali, les actions de M. Andali, ont consisté à sélectionner des usurpateurs s’arrogeant le titre de représentant de la société civile malienne, en ignorant les autorités et les instituions nationales.
« Outre la sélection de ces individus recrutés pour faire des exposés spécieux », le gouvernement souligne que « M. Andali n’a jamais réussi à prouver les critères objectifs qui lui ont permis d’identifier les responsables de la société civile qu’il a utilisés ».
La partialité de M. Andali a été encore plus manifeste lors du dernier examen du Conseil de sécurité des Nations Unies sur le Mali, rapporte le communiqué.
Des investigations menées, « il ressort que l’offre de dénigrement de M. Andali a été rejetée dans un premier temps par un digne enfant du Mali », poursuit le texte, ajoutant que « c’est par défaut qu’il a réussi à trouver une dame qui a accepté de jouer le rôle d’usurpateur en s’exprimant le 27 janvier 2023 au nom de la société civile malienne ».
La conspiration était d’autant plus grande que l’organisation dont se réclame l’usurpatrice est une association étrangère non déclarée et ne dispose d’aucun droit d’exercer au Mali, révèle le gouvernement.
A titre de rappel, poursuit le Colonel Maïga, « ce forfait a été dénoncé respectivement par plusieurs acteurs dont le Conseil national de la société civile et la Coordination des associations et ONG féminines du Mali (CAFO)» .
Par ailleurs, le gouvernement de transition réitère sa disponibilité à maintenir le dialogue et poursuivre la coopération avec l’ensemble de ses partenaires conformément aux trois principes du Colonel Assimi Goïta, président de la Transition, Chef de l’Etat.
Il s’agit du respect de la souveraineté, du respect des choix stratégiques et des choix des partenaires opérés par le Mali et enfin, de la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises.
MM/ls/Top News Africa
Publié le dimanche 5 février 2023