Dans un rapport présenté à la presse ce dimanche 26 octobre 2025 par l’organisation dirigée par Mamadou Koné, il est indiqué que les irrégularités constatées sont localisées et ne compromettent pas la crédibilité du processus électoral.
« Près de 80 % des bureaux observés ont ouvert à l’heure, 95 % des cas ont présenté un matériel électoral complet, et les agents de la Commission électorale indépendante (CEI) ont montré une bonne maîtrise du processus », souligne le rapport, tout en notant un dysfonctionnement des tablettes dans 37 % des bureaux de vote.
Les observateurs de l’ONG ajoutent que le dépouillement s’est effectué publiquement, les résultats ayant été affichés immédiatement après le décompte des voix, sans qu’aucun cas de manipulation de procès-verbaux ne soit signalé.
L’observation fait également état de quelques tensions, principalement en zone rurale.
En ce qui concerne la campagne électorale, Action Justice indique qu’elle s’est déroulée dans un climat de calme et de tolérance.
Toutefois, le rapport souligne la présence de discours de haine sur internet, avec des messages violents incitant à la division ethnique et à la haine politique, émanant principalement de cybermilitants basés à l’étranger.
Pour cette élection présidentielle du samedi 25 octobre 2025, l’ONG Action Justice a déployé 1 056 observateurs nationaux et couvert 9 207 bureaux de vote.
Ce sont au total 8 727 431 électeurs qui ont été invités à se présenter dans 25 370 bureaux de vote nationaux et 308 à l'étranger pour départager au cours de ce scrutin cinq candidats.
Il s’agit d’Alassane Ouattara (président sortant), Simone Ehivet Gbagbo, Ahoua Don Mello, Jean-Louis Billon et Henriette Lagou.
La CEI, organe chargé de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire a commencé à livrer les résultats de ce scrutin.
BI/Top News Africa
Publié le dimanche 26 octobre 2025
Dans un rapport présenté à la presse ce dimanche 26 octobre 2025 par l’organisation dirigée par Mamadou Koné, il est indiqué que les irrégularités constatées sont localisées et ne compromettent pas la crédibilité du processus électoral.