Au nom de Robert Beugré Mambé Premier Ministre, chef du Gouvernement, président de la Commission Nationale des Frontières de la Côte d’Ivoire et du Secrétaire Exécutif de la CNFCI, Diakalidia Konaté, les différentes délégations ont saisi l'opportunité pour faire le point du processus de matérialisation ou réaffirmation des frontières et sensibiliser les populations frontalières de la Côte d'Ivoire et des pays voisins au renforcement de la coopération transfrontalière, au vivre ensemble et à la cohésion sociale, gages de paix et de sécurité transfrontalière.
A Pekan barrage à la frontière avec le Libéria, le Commandant Dodo Claver, Conseiller technique défense et sécurité a informé les populations de l’installation imminente, cette année, de la commission mixte de réaffirmation de la frontière terrestre et de délimitation de la frontière maritime Côte d’Ivoire-Libéria.
A l'en croire, ces travaux devront aboutir à un processus d’observation des coordonnées des bornes frontalières en vue de l’adoption et de la signature du traité sur le tracé de réaffirmation de la frontière terrestre Côte d’Ivoire-Libéria, décrivant les coordonnées des bornes frontières de la ligne frontière, qui sera soumis aux plus hautes autorités des deux États pour adoption et signature.
A Damé, localité frontalière avec le Ghana, c'est au Coordonnateur technique Communication et Formation, Issa Bouda qu'est revenu l'honneur de porter à la connaissance des populations ivoiriennes et ghanéennes que depuis août 2022, une commission mixte de réaffirmation de la frontière Côte d’Ivoire-Ghana a été mise en place et est à pied d’œuvre, pour finaliser la réaffirmation de la frontière commune.
Selon M. Bouda, depuis l’installation de cette commission mixte, une rencontre de la sous-commission technique de réaffirmation de la frontière Côte d’Ivoire-Ghana s’est tenue en septembre 2023 à Aboisso, pour adopter la méthodologie et le planning de réaffirmation.
Une mission d’observation des bornes frontalières a suivi à partir de la borne BP 55 du bord de mer jusqu’à 150 km à l’intérieur, à la borne BP 45 avant une autre rencontre de la sous-commission technique de réaffirmation tenue en avril 2024 à Abidjan pour valider ces coordonnées observées.
Poursuivant, Issa Bouda a expliqué que conformément au planning, une autre mission terrain sur 150 km aura lieu en novembre 2024 pour observer les bornes frontalières à partir de la borne BP 45 remontant vers le nord. Ces missions terrains d’observation des bornes frontières vont se poursuivre tout au long de la frontière commune jusqu’à la limite nord.
''C’est au terme de ces missions que sera adopté par les deux Parties, le tracé de réaffirmation de la frontière Côte d’Ivoire-Ghana qui fera l’objet d’un traité décrivant les coordonnées des bornes frontières de la ligne frontière et qui va être soumis aux plus hautes autorités des deux États pour adoption et signature'' a précisé Issa Bouda.
A Débété, à la frontière avec le Mali, Coulibaly Abdramane, Coordonnateur technique en charge de la stratégie et de la documentation a également soutenu que depuis l’installation de la commission mixte de matérialisation de la frontière Côte d’Ivoire-Mali, à Bamako en août 2021, des recherches documentaires ont été faites en interne.
Elles ont été suivies par d’autres recherches documentaires aux Archives Nationales du Sénégal à Dakar en décembre 2023 suivies de la première rencontre de la sous-commission technique mixte de délimitation de la frontière. Celle-ci y a procédé à une première analyse de ces documents d’archives, a relaté M. Coulibaly.
''Par la suite, en mars 2024, s’est tenue à Bamako, la deuxième rencontre de cette sous-commission technique de matérialisation de la frontière. Au terme de cette rencontre, le tracé théorique de la frontière Côte d’Ivoire-Mali a été adopté'', a salué Coulibaly.
''Au mois de juillet prochain, une mission terrain conjointe est prévue pour confronter cette esquisse du tracé théorique de la frontière commune avec les données sur le terrain. A cette occasion, il sera sollicité l’appui des autorités administratives et des populations, pour le succès de cette mission'', a-t-il conclu.
Nurudine Oyewolé, Coordonnateur technique en charge des contentieux et de la coopération transfrontalière, a pour sa part, expliqué aux populations de Gbéléban à la frontière avec la Guinée, que depuis l’installation de la commission mixte de matérialisation de la frontière Côte d’Ivoire-Guinée, en juillet 2021 à Abidjan, des recherches documentaires ont été faites en interne.
Elles ont été suivies par d’autres recherches documentaires aux Archives Nationales du Sénégal à Dakar en octobre 2023, en France aux Archives Nationales d’Outre-Mer à Aix-en-Provence, aux Archives Nationales et aux Archives Diplomatiques à Paris en avril 2024.
En juillet prochain, une rencontre des experts ivoiriens et guinéens se tiendra à Grand-Bassam pour analyser les documents obtenus au cours de ces différentes missions de recherches documentaires, en vue d’adopter l’esquisse du tracé théorique de la frontière entre la Côte d’Ivoire et la Guinée. Elle sera suivie d'une mission terrain pour confronter cette esquisse du tracé théorique de la frontière commune avec les données sur le terrain avant l'adoption par les deux Parties, du tracé de la frontière qui fera l’objet d’un traité décrivant les coordonnées de la ligne frontière, qui sera soumis aux deux États pour adoption et signature.
Au total, les délégations de la CNFCI ont demandé, la patience des populations frontalières en raison de la longueur du processus, et les ont exhortées à éviter toute action pouvant mettre à mal la cohésion sociale dans notre espace frontalier. ''Faites confiance à nos États pour que ce processus concernant le tracé de notre frontière commune aboutisse très bientôt et sans incidents de part et d’autre'', ont-elles insisté.
En marge de ces célébrations, la CNFCI a offert aux populations des infrastructures socio-économiques de base et du matériel bureautique aux services étatiques.
La date du 7 juin a été choisie par l’Union Africaine pour la célébration de la JAF en vue de vulgariser le Programme Frontière de l’Union Africaine et de faire la promotion d’une gouvernance intégrée des zones frontalières en Afrique, rappelle -t-on.
Depuis 2020, date de sa mise en place, le Secrétariat Exécutif de la Commission Nationale des Frontières de la Côte d’Ivoire, saisit, chaque année, cette occasion pour organiser des activités transfrontalières dans les zones frontalières de la Côte d’Ivoire en vue d’y renforcer la cohésion et d’y apporter des réponses aux besoins en infrastructures socio-économiques de base et en équipement.
A Pekan barrage à la frontière avec le Libéria, le Commandant Dodo Claver, Conseiller technique défense et sécurité a informé les populations de l’installation imminente, cette année, de la commission mixte de réaffirmation de la frontière terrestre et de délimitation de la frontière maritime Côte d’Ivoire-Libéria.
A l'en croire, ces travaux devront aboutir à un processus d’observation des coordonnées des bornes frontalières en vue de l’adoption et de la signature du traité sur le tracé de réaffirmation de la frontière terrestre Côte d’Ivoire-Libéria, décrivant les coordonnées des bornes frontières de la ligne frontière, qui sera soumis aux plus hautes autorités des deux États pour adoption et signature.
A Damé, localité frontalière avec le Ghana, c'est au Coordonnateur technique Communication et Formation, Issa Bouda qu'est revenu l'honneur de porter à la connaissance des populations ivoiriennes et ghanéennes que depuis août 2022, une commission mixte de réaffirmation de la frontière Côte d’Ivoire-Ghana a été mise en place et est à pied d’œuvre, pour finaliser la réaffirmation de la frontière commune.
Selon M. Bouda, depuis l’installation de cette commission mixte, une rencontre de la sous-commission technique de réaffirmation de la frontière Côte d’Ivoire-Ghana s’est tenue en septembre 2023 à Aboisso, pour adopter la méthodologie et le planning de réaffirmation.
Une mission d’observation des bornes frontalières a suivi à partir de la borne BP 55 du bord de mer jusqu’à 150 km à l’intérieur, à la borne BP 45 avant une autre rencontre de la sous-commission technique de réaffirmation tenue en avril 2024 à Abidjan pour valider ces coordonnées observées.
Poursuivant, Issa Bouda a expliqué que conformément au planning, une autre mission terrain sur 150 km aura lieu en novembre 2024 pour observer les bornes frontalières à partir de la borne BP 45 remontant vers le nord. Ces missions terrains d’observation des bornes frontières vont se poursuivre tout au long de la frontière commune jusqu’à la limite nord.
''C’est au terme de ces missions que sera adopté par les deux Parties, le tracé de réaffirmation de la frontière Côte d’Ivoire-Ghana qui fera l’objet d’un traité décrivant les coordonnées des bornes frontières de la ligne frontière et qui va être soumis aux plus hautes autorités des deux États pour adoption et signature'' a précisé Issa Bouda.
A Débété, à la frontière avec le Mali, Coulibaly Abdramane, Coordonnateur technique en charge de la stratégie et de la documentation a également soutenu que depuis l’installation de la commission mixte de matérialisation de la frontière Côte d’Ivoire-Mali, à Bamako en août 2021, des recherches documentaires ont été faites en interne.
Elles ont été suivies par d’autres recherches documentaires aux Archives Nationales du Sénégal à Dakar en décembre 2023 suivies de la première rencontre de la sous-commission technique mixte de délimitation de la frontière. Celle-ci y a procédé à une première analyse de ces documents d’archives, a relaté M. Coulibaly.
''Par la suite, en mars 2024, s’est tenue à Bamako, la deuxième rencontre de cette sous-commission technique de matérialisation de la frontière. Au terme de cette rencontre, le tracé théorique de la frontière Côte d’Ivoire-Mali a été adopté'', a salué Coulibaly.
''Au mois de juillet prochain, une mission terrain conjointe est prévue pour confronter cette esquisse du tracé théorique de la frontière commune avec les données sur le terrain. A cette occasion, il sera sollicité l’appui des autorités administratives et des populations, pour le succès de cette mission'', a-t-il conclu.
Nurudine Oyewolé, Coordonnateur technique en charge des contentieux et de la coopération transfrontalière, a pour sa part, expliqué aux populations de Gbéléban à la frontière avec la Guinée, que depuis l’installation de la commission mixte de matérialisation de la frontière Côte d’Ivoire-Guinée, en juillet 2021 à Abidjan, des recherches documentaires ont été faites en interne.
Elles ont été suivies par d’autres recherches documentaires aux Archives Nationales du Sénégal à Dakar en octobre 2023, en France aux Archives Nationales d’Outre-Mer à Aix-en-Provence, aux Archives Nationales et aux Archives Diplomatiques à Paris en avril 2024.
En juillet prochain, une rencontre des experts ivoiriens et guinéens se tiendra à Grand-Bassam pour analyser les documents obtenus au cours de ces différentes missions de recherches documentaires, en vue d’adopter l’esquisse du tracé théorique de la frontière entre la Côte d’Ivoire et la Guinée. Elle sera suivie d'une mission terrain pour confronter cette esquisse du tracé théorique de la frontière commune avec les données sur le terrain avant l'adoption par les deux Parties, du tracé de la frontière qui fera l’objet d’un traité décrivant les coordonnées de la ligne frontière, qui sera soumis aux deux États pour adoption et signature.
Au total, les délégations de la CNFCI ont demandé, la patience des populations frontalières en raison de la longueur du processus, et les ont exhortées à éviter toute action pouvant mettre à mal la cohésion sociale dans notre espace frontalier. ''Faites confiance à nos États pour que ce processus concernant le tracé de notre frontière commune aboutisse très bientôt et sans incidents de part et d’autre'', ont-elles insisté.
En marge de ces célébrations, la CNFCI a offert aux populations des infrastructures socio-économiques de base et du matériel bureautique aux services étatiques.
La date du 7 juin a été choisie par l’Union Africaine pour la célébration de la JAF en vue de vulgariser le Programme Frontière de l’Union Africaine et de faire la promotion d’une gouvernance intégrée des zones frontalières en Afrique, rappelle -t-on.
Depuis 2020, date de sa mise en place, le Secrétariat Exécutif de la Commission Nationale des Frontières de la Côte d’Ivoire, saisit, chaque année, cette occasion pour organiser des activités transfrontalières dans les zones frontalières de la Côte d’Ivoire en vue d’y renforcer la cohésion et d’y apporter des réponses aux besoins en infrastructures socio-économiques de base et en équipement.
HS/Top News Africa
Publié le jeudi 20 juin 2024