Parmi les personnalités concernées figurent notamment Noël Akossi Bendjo, Sylvestre Emmou et Assoa Adou, Dano Djédjé proches collaborateurs des présidents de leur partis respectifs.
Selon le Front Commun, ces convocations viseraient à “affaiblir” les deux partis à la suite de l’élection présidentielle du 25 octobre 2025 et à l’approche des législatives prévues en décembre 2025.
Le Front commun estime que le pouvoir chercherait à écarter certains cadres influents, en invoquant de possibles procédures judiciaires. Elle y voit une “stratégie de neutralisation politique” destinée à restreindre l’opposition sur le terrain.
Selon le Front Commun, l'objectif du parti au pouvoir (RHDP) serait d'empêcher ces cadres, Députés sortants ou personnalités de premier plan, de se présenter aux prochaines législatives, en les plaçant potentiellement sous contrôle judiciaire.
Cette stratégie, selon l'opposition, vise à étouffer le PDCI-RDA et le PPA-CI, ravivant la crainte d'un retour au parti unique. Le Front Commun n'exclut d'ailleurs pas que l'étape suivante puisse être de s'en prendre directement aux Présidents Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam.
Rappelant que ces actions s'ajoutent à des arrestations et des jugements expéditifs précédents, le Front Commun a lancé un appel solennel à la communauté internationale.
Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam ont maintenu leur disponibilité pour un dialogue, jugé essentiel pour restaurer la cohésion sociale et préserver la paix en Côte d'Ivoire.
BC/Top News Africa
Publié le jeudi 30 octobre 2025
Après la convocation de 20 de ses cadres à la Police, la coalition de l'opposition ivoirienne réunie au sein Front commun, dénonce une manœuvre d’intimidation.