Au cours de cette rencontre qui a été brève, le président tunisien a apporté un démenti aux propos qui lui ont été attribués.
« A ceux qui veulent nuire à la Tunisie et à un certain nombre d'Etats africains, voilà un flagrant démenti aujourd'hui. Mesdames et messieurs, vous vous trompez d'adresse et de personnes », a dit Kaïs Saïed.
«Nous avons conclu notre brève discussion avec le mot +khouya+ qui veut dire mon frère. Il y a beaucoup de propos qui ont été tenus ces derniers jours par un certain nombre de responsables, de journalistes », a-t-il poursuivi.
Selon lui, ce sont «des propos malveillants parce qu’ils ont voulu interpréter le discours à leur guise pour nuire à la Tunisie ».
« A ceux qui veulent nuire à la Tunisie et à un certain nombre d'Etats africains, voilà un flagrant démenti aujourd'hui. Mesdames et messieurs, vous vous trompez d'adresse et de personnes », a dit Kaïs Saïed.
«Nous avons conclu notre brève discussion avec le mot +khouya+ qui veut dire mon frère. Il y a beaucoup de propos qui ont été tenus ces derniers jours par un certain nombre de responsables, de journalistes », a-t-il poursuivi.
Selon lui, ce sont «des propos malveillants parce qu’ils ont voulu interpréter le discours à leur guise pour nuire à la Tunisie ».
«Aujourd’hui, il y a un film qui circule sur les réseaux sociaux qui illustre l’intervention des agents de l’ordre sur des Africains. Ils ont passé le message comme si cette situation se passait en Tunisie. Non, cette situation ne peut pas être en Tunisie », a ajouté Kaïs Saïed.
«Il y a l’État tunisien, il y a la légalité tunisienne souveraine concernant le statut des étrangers bien qu’ils soient nos frères. Ils n’ont pas la nationalité tunisienne, mais ce sont nos frères » a encore expliqué le président de la Tunisie.
De son point de vue, «n’importe quel pays n’acceptera pas qu’il y ait des juridictions parallèles à celles de l’État, des actes de mariage en dehors de la légalité, c’est inacceptable ! ».
«Je suis contre la traite des êtres humains, des Africains particulièrement, soit en Tunisie, soit ailleurs, mais cette situation contre les Africains ne peut pas être interprétée par les langues malveillantes, comme ils l’ont fait ces derniers jours », a-t-il soutenu. Dans cet élan, Kaïs Saïed a été très dur contre ses détracteurs.
«Du racisme ! De quoi ils parlent ? Ils divaguent ! Tout d’abord, j’ai un certain nombre des membres de ma famille qui sont mariés à des Africains, mes amis à la faculté de droit de Tunis étaient des Africains, un voisinage historique extraordinaire avec les cadres de la BAD, mais ce qui est inacceptable, c’est de voir et d’interpréter des propos pour nuire à la Tunisie», a martelé Kaïs Saïed.
«Du racisme ! De quoi ils parlent ? Ils divaguent ! Tout d’abord, j’ai un certain nombre des membres de ma famille qui sont mariés à des Africains, mes amis à la faculté de droit de Tunis étaient des Africains, un voisinage historique extraordinaire avec les cadres de la BAD, mais ce qui est inacceptable, c’est de voir et d’interpréter des propos pour nuire à la Tunisie», a martelé Kaïs Saïed.
Le président de la CEDEAO a dit avoir pris bonne note des explications du président de la Tunisie qu’il transmettra aux présidents des pays membres de la CEDEAO.
Le 21 février 2023, le président tunisien Kaïs Saïed mettait en garde contre les "masses migratoires incontrôlées" venues d'Afrique subsaharienne.
Depuis, les témoignages d'agressions envers les migrants se multiplient dans le pays au point où les ressortissants des pays au sud du Sahara appellent les gouvernements respectifs à tout mettre en œuvre pour leur rapatriement.
De nombreux pays ont commencé le rapatriement volontaire de leurs ressortissants de la Tunisie.
De nombreux pays ont commencé le rapatriement volontaire de leurs ressortissants de la Tunisie.
ALZ/ls/Top News Africa
Publié le jeudi 9 mars 2023