L’annonce a été faite par le Commissaire aux affaires politiques de la Cédéao, à l’issue de deux jours de conclave des patrons des armées des pays membres de la Cédéao, Abdel-Fatau Musah.
S’exprimant devant la presse, M. Musah qui n’a pas précisé ce «jour J» a déclaré qu’on « est prêt à y aller », ajoutant qu’il « n'y aura pas de nouvelle réunion des chefs d'état-major».
« Nous voulons libérer le Niger des militaires au pouvoir pour que ce pays se concentre sur son objectif premier, la lutte contre le terrorisme » a poursuivi Abdel-Fatau Musah.
Selon lui, un accord a été trouvé sur les équipements, les ressources. Les effectifs et les plans de cette opération militaire ont été également arrêtés.
La Cédéao a exigé des militaires qui ont pris le pouvoir au Niger le 26 juillet 2023 le retour immédiat et sans condition dans leurs casernes" et le rétablissement de Mohamed Bazoum, le président déchu, dans ses fonctions "dans un délai maximum de quinze jours".
L’ultimatum a expiré depuis le 12 août. Cette réunion des grands commandements militaires de l’Organisation sous régionale a été reportée avant de se tenir les 17 et 18 août 2023 au Ghana pour discuter des modalités d'une éventuelle intervention armée au Niger à l’effet de rétablir le président Bazoum dans ses fonctions.
AST/Top News Africa
Publié le vendredi 18 août 2023