Elle a fait cette déclaration à la Radio France Internationale (RFI) après avoir rencontré le Premier ministre nigérien Ouhoumoudou Mahamadou.
Selon la cheffe de la diplomatie française, les décisions qui ont été prises par la Cédéao immédiatement après le coup d’État du 26 juillet 2023 « constituent une pression, constituent une demande claire de la part des pays de la région, en relayant celle de l’ensemble de la communauté internationale, de restaurer l’ordre constitutionnel, de respecter la volonté du peuple nigérien dans le délai de sept jours ».
« C’est-à-dire, en clair, de renoncer au pouvoir, que les putschistes renoncent au pouvoir avant dimanche », a insisté Catherine Colonna, ajoutant que «ces efforts sont en cours, ils ne sont pas achevés, nous sommes encore à l’intérieur de ce délai ».
« Si les responsables de cette tentative de coup d’État devaient ne pas écouter les demandes qui leur sont faites par la Cédéao, eh bien les chefs d’État concernés devraient prendre une décision, ils ont indiqué laquelle », a-t-elle poursui.
« Je crois que la perspective qu’il faille en venir à d’autres moyens doit être prise très au sérieux. Les chefs d’état-major de la région se sont réunis, ont fait des préparatifs, ont fait savoir que des préparatifs avaient été faits. Donc maintenant, il est temps pour les putschistes de renoncer à leur aventure » a conclu Catherine Colonna.
EZP/Top News Africa
Publié le samedi 5 août 2023