La présentation a été faite par Marcos N'Goran, coordonnateur national à l'Organisation internationale du travail (OIT) du projet "Dimension sociale pour une transition écologique", au cours d’un atelier qui a eu lieu, ce mardi, dans la capitale économique ivoirienne, visant à soumettre ledit rapport à l’ensemble des acteurs pour validation.
En effet, la Côte d’Ivoire à l’instar des autres pays membres du Réseau des institutions d’évaluation des emplois verts, un réseau mondial mis en place en 2013 par l’OIT, veut à partir de ce rapport qui va être adopté, atteindre deux objectifs.
D’une part renforcer la capacité de ses institutions (institutions de recherche, organisme publics, décideurs politiques, organisations patronales et syndicales) à construire des modèles de prévision des emplois verts spécifiques au pays.
Et secundo, améliorer les compétences de ses institutions afin que le pays soit en mesure d’intégrer les données statistiques dans les systèmes des comptes nationaux et de construire son propre modèle d’évaluation des emplois verts, a expliqué le coordonnateur national, Marcos N'Goran.
Cet objectif de construction d’un outil d’évaluation et de simulation des politiques climatiques pour la Côte d’Ivoire s’inscrit dans le projet ‘’la dimension sociale de la transition écologique’’ dont la Côte d’Ivoire est l’un des pays pilotes pour l’Afrique de l’Ouest.
Dans le processus de mise en œuvre de ce projet, un accord d’exécution a été signé avec l’université Nangui Abrogoua à Abidjan pour soutenir la création d'un GJAM pour la Côte d’Ivoire à travers la collecte et l'analyse de données afin de refléter les objectifs d'emploi et de transition juste dans la révision des CDN.
Donc, l'atelier va consister à soumettre pour validation, le rapport de la collecte de données nécessaires à l’implémentation du modèle GJAM Côte d’Ivoire aux différentes parties prenantes du projet, y compris le Comité national de pilotage dudit projet, a-t-il poursuivi.
‘’Au lieu d’interdire à celui qui fait de l’orpaillage clandestin ou du charbon de bois pour nourrir sa famille, pour une transition écologique juste et durable, il est mieux de les rediriger vers d’autres secteurs d’activité avec les accompagnements nécessaires, c’est tout le sens de la dimension sociale du projet’’, soutient M. N’Goran.
Ce projet sur la dimension sociale de la transition écologique qui est financé par le gouvernement Français, selon Fréderic Lapeyre, directeur pays de l’OIT en Côte d’Ivoire, permettra de consolider le travail en cours en Côte d'Ivoire dans le domaine de la promotion des emplois verts.
Il permettra aussi de développer un plan national pour la transition juste grâce au développement des capacités des experts nationaux en analyse des impacts des politiques climatiques sur l’emploi.
DNG/Top News Africa
Publié le mardi 31 octobre 2023