Les forces armées annoncent une transition de douze mois, tandis que la capitale reste paralysée et que les réactions internationales se multiplient.
Le général N’Tam, promu sous le mandat d’Embaló et considéré comme l’un de ses proches, a prêté serment lors d’une cérémonie sobre au siège de l’état-major, placé sous une sécurité renforcée. Les trois corps de l’armée, terre, air et marine ont proclamé son « installation officielle » à la tête du pouvoir militaire, désormais centralisé.
Dans une allocution d’une dizaine de minutes, le nouveau dirigeant a justifié la prise du pouvoir par un « effort commun » pour faire face à une « menace de déstabilisation » attribuée à des réseaux de narcotrafic. Les militaires ont également annoncé la réouverture des frontières, fermées au moment du putsch.
Pendant ce temps, le président déchu Umaro Cissoko Embaló reste détenu à l’état-major. De plus, l’opposant historique Domingos Simoes Pereira, leader du PAIGC, a été arrêté mercredi et maintenu dans un commissariat du centre-ville.
Cinq magistrats chargés du dépouillement ont également été interpellés, tandis que huit personnalités de l’opposition ont été arrêtées, selon la Ligue des droits de l’homme.
En revanche, le candidat Fernando Diaz de Costa n’a pas été appréhendé. Il a affirmé se cacher « en sécurité ».
Dans le même temps, plusieurs pays ont réagi individuellement. Le Ghana a « condamné fermement » le putsch et dénoncé une tentative de « renverser la volonté du peuple ».
Par ailleurs, la Russie s’est dite « préoccupée » par la dégradation politique du pays, tandis que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lancé un appel à la retenue.
Avec 2 153 339 habitants, la Guinée-Bissau, en Afrique de l’Ouest, reste l’un des pays les plus instables de la région. depuis son indépendance en 1974, elle a été secouée par quatre coups d’État et une longue série de tentatives de putsch.
Le général N’Tam, promu sous le mandat d’Embaló et considéré comme l’un de ses proches, a prêté serment lors d’une cérémonie sobre au siège de l’état-major, placé sous une sécurité renforcée. Les trois corps de l’armée, terre, air et marine ont proclamé son « installation officielle » à la tête du pouvoir militaire, désormais centralisé.
Dans une allocution d’une dizaine de minutes, le nouveau dirigeant a justifié la prise du pouvoir par un « effort commun » pour faire face à une « menace de déstabilisation » attribuée à des réseaux de narcotrafic. Les militaires ont également annoncé la réouverture des frontières, fermées au moment du putsch.
Pendant ce temps, le président déchu Umaro Cissoko Embaló reste détenu à l’état-major. De plus, l’opposant historique Domingos Simoes Pereira, leader du PAIGC, a été arrêté mercredi et maintenu dans un commissariat du centre-ville.
Cinq magistrats chargés du dépouillement ont également été interpellés, tandis que huit personnalités de l’opposition ont été arrêtées, selon la Ligue des droits de l’homme.
En revanche, le candidat Fernando Diaz de Costa n’a pas été appréhendé. Il a affirmé se cacher « en sécurité ».
Dans le même temps, plusieurs pays ont réagi individuellement. Le Ghana a « condamné fermement » le putsch et dénoncé une tentative de « renverser la volonté du peuple ».
Par ailleurs, la Russie s’est dite « préoccupée » par la dégradation politique du pays, tandis que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lancé un appel à la retenue.
Avec 2 153 339 habitants, la Guinée-Bissau, en Afrique de l’Ouest, reste l’un des pays les plus instables de la région. depuis son indépendance en 1974, elle a été secouée par quatre coups d’État et une longue série de tentatives de putsch.
BC/Top News Africa
Publié le jeudi 27 novembre 2025
Horta N’Tam nommé Chef de l’État pour conduire une transition militaire de 12 mois en Guinée-Bissau.