Dr Bakari Sidiki Diaby a été réélu à l’issue de la 31è réunion des Etats parties à la Convention internationale pour l’élimination de toutes les formes de discrimination raciales (CIEDR).
Le candidat de la Côte d'Ivoire a terminé premier avec 100 % (176/176) des voix, devançant les candidats des neuf autres pays. Il s'agit du Qatar (163/176), Cameroun (161/176), Turkiye (158/176), Togo (152/176), Koré du Sud (147/176), Pologne (136/176), Mexique (129/176), Panama (125/176) et Burkina Faso (120/176).
Le candidat de la Côte d'Ivoire a terminé premier avec 100 % (176/176) des voix, devançant les candidats des neuf autres pays. Il s'agit du Qatar (163/176), Cameroun (161/176), Turkiye (158/176), Togo (152/176), Koré du Sud (147/176), Pologne (136/176), Mexique (129/176), Panama (125/176) et Burkina Faso (120/176).
Au cours du Conseil des ministres du mercredi 7 mai 2025, le gouvernement ivoirien a renouvelé son soutien à la candidature de l’expert ivoirien.
Spécialiste reconnu des droits de l’Homme, Dr Bakari Sidiki Diaby a déjà siégé à plusieurs reprises au sein d’organes internationaux. Son action au Comité a été saluée pour son approche inclusive et son plaidoyer en faveur des populations vulnérables, notamment en Afrique.
La Côte d’Ivoire, qui aspire à jouer un rôle accru sur la scène multilatérale, considère cette reconduction comme stratégique dans le renforcement de sa position en matière de gouvernance mondiale des droits humains.
Dr Diaby, premier ivoirien à siéger dans les neuf principaux organes de traité des Nations-Unies depuis 2017, continuera à mettre son expérience et son expertise au service de cette instance onusienne pour la lutte contre la discrimination raciale dans le monde.
Il a pris part à l’examen de cent vingt-deux Etats parties et a été le rapporteur ou co rapporteur d’une trentaine d’Etats, notamment la France, la Suisse, la Belgique, la Grèce, le Benin, le Cameroun, le Venezuela, le Cambodge, la Bolivie, l’Andorre, le Maroc, le Liban et la Chine.
La Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale, est un instrument juridique contraignant. Elle a été adoptée en 1965 et a été ratifiée par 182 pays membres.
C'est un instrument clé dans la lutte contre la discrimination raciale à l'échelle mondiale, selon les Nations-Unies.
C'est un instrument clé dans la lutte contre la discrimination raciale à l'échelle mondiale, selon les Nations-Unies.
Pendant de nombreuses années, la lutte contre la discrimination raciale a été étroitement liée à l’anticolonialisme.
Dans leur combat pour obtenir l’indépendance politique, les peuples soumis à la domination coloniale ont accusé les puissances coloniales de pratiquer la discrimination raciale.
Dans leur combat pour obtenir l’indépendance politique, les peuples soumis à la domination coloniale ont accusé les puissances coloniales de pratiquer la discrimination raciale.
La Côte d’Ivoire a ratifié cette convention en 1973, et elle a présenté son rapport initial en 2003. Cette année 2025 marque le 60è anniversaire de la convention.
Dr Bakari Sidiki Diaby a été porté à la tête du Groupe de Travail Afrique (GTA) du Global Action Against Mass Atrocity Crimes (GAAMAC), un réseau international engagé dans la prévention des atrocités de masse, en avril dernier, rappelle-t-on.
Il a officiellement pris fonction le mardi 15 avril 2025, succédant à la juge Jamila Muhamed du Kenya, qui a dirigé le GTA de 2020 à 2025.
Avant elle, la présidence du Groupe était assurée par l’Ambassadeur Liberata Mulala, alors ministre des Affaires Étrangères de la Tanzanie, entre 2013 et 2020.
Avant elle, la présidence du Groupe était assurée par l’Ambassadeur Liberata Mulala, alors ministre des Affaires Étrangères de la Tanzanie, entre 2013 et 2020.
SHAR/Top News Africa
Publié le lundi 2 juin 2025