Dans une déclaration, le président du Conseil stratégique et politique du PPA-CI, Justin Koné Katinan a rappelé, ce mardi 2 septembre 2025 que son parti a tenté toutes les démarches pour dialoguer avec le gouvernement et éviter une crise.
Deux lettres envoyées au Premier ministre, les 15 mars et 12 avril 2024, sont restées sans réponse, a-t-il fait observer, ajoutant que le PPA-CI, affirme que la candidature d’Alassane Ouattara est illégale.
Par ailleurs, il rappelle que le PPA-CI a investi Laurent Gbagbo comme candidat à la présidentielle lors de sa convention du 10 mai 2024.
La candidature de M. Gbagbo a été déposée à la Commission électorale indépendante (CEI) le 25 août 2025, malgré qu’il ne figure pas sur la liste électorale.
La Côte d’Ivoire organise son élection présidentielle le 25 octobre 2025 pour laquelle le Conseil constitutionnel doit publier au plus tard le 10 septembre 2025, la liste définitive des candidats retenus après l’examen d’une soixantaine de dossiers de candidature reçus de la Commission électorale indépendante (CEI).
Dans cette attente, la candidature du président Alassane Ouattara et l’exclusion des principaux opposants sous le coup de condamnations judiciaires et un cadre électoral non consensuel suscitent des craintes quant au bon déroulement du vote.
Mais le président Alassane Ouattara rassure dans ses déclarations que ce scrutin sera apaisé et sécurisé.
La scène politique ivoirienne traverse un moment de crispation entre le pouvoir et l'opposition. La liste électorale sur laquelle ne figurent pas les principaux leaders de l’opposition est à l'origine de cette crispation.
C’est le cas de Tidjane Thiam, le président du PDCI qui a été radié de la liste électorale pour cause de double nationalité au moment de son inscription sur ladite liste.
L’ex-président Laurent Gbagbo et leader du PPA-CI qui a été radié de la liste électorale ivoirienne en 2023, n’y figure toujours pas.
Cette décision qui découle de sa condamnation par la justice ivoirienne en 2018 dans l’affaire dite du « braquage de la BCEAO (Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest) » reste en vigueur et constitue une barrière juridique empêchant l’ancien président de participer au processus électoral.
Comme lui, l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro et l’ancien leader des jeunes patriotes, farouches partisans de M. Gbagbo, Charles Blé Goudé ne figurent pas sur la liste électorale pour cause de condamnation par la justice ivoirienne.
BC/Top News Africa
Publié le mardi 2 septembre 2025