Plus de 400 participants ont assisté à cet événement annuel, organisé conjointement par la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), autour du thème « les impératifs du développement industriel durable en Afrique ».
« Nous avons eu trois journées très fructueuses ensemble. Nous avons eu des discussions très actives et je peux dire à coup sûr qu’on a des points de vues convergents sur les opportunités et les défis auxquels est confronté le développement industriel durable en Afrique. », a déclaré Adam Elhiraika, Directeur de la division macroéconomique et gouvernance de la CEA, représentant le Secrétaire exécutive et Économiste en Chef de la CEA, M. Hanan Morsy.
Poursuivant, il a ajouté qu’« à la CEA, l’industrialisation a toujours été soulignée comme une condition nécessaire pour la transformation structurelle de l’Afrique ».
M. Alhiraika a relevé l'importance des différents points de vue et conseils francs du début à la fin de cette conférence qui vont « façonner pas uniquement l’élaboration des politiques africaines, mais vont soutenir les efforts des co-organisateurs pour renforcer la capacité des Etats membres à mettre en œuvre les recommandations. »
Matthias Naab, Directeur régional du Centre de service du PNUD a déclaré pour sa part qu’au cours de ces trois jours de conférence, plusieurs esprits brillants se sont retrouvés pour parler de l’industrialisation inclusive durable de l’Afrique.
La zone de libre-échange continental africain (ZLECAF) considérée comme un moteur de l’accélération industrielle du continent, facilitant le mouvement transfrontalier des personnes, des idées, des matières premières et des produits finis a occupé une bonne place dans les discussions.
L’objectif étant d’avoir des produits de valeurs plus élevés, « il faut créer des chaînes de valeurs intelligentes régionales ainsi que des zones économiques spéciales, ce qui permettra d’améliorer les capacités de production de l’Afrique et son efficacité. Un élément critique de l’industrialisation », a expliqué M. Naab.
Le professeur Kevin Urama, Economiste en Chef et Vice-président de la BAD, a remercié le président de le BAD et le Secrétaire Exécutif de la CEA ainsi que les dirigeants du PNUD pour leur coopération.
« Cette conférence a connu un grand succès, car elle nous a permis de réunir tous ceux dont nous avons besoin pour apporter le changement. Il y avait des décideurs de hauts niveaux, des ministres, les représentants des jeunes, etc », a-t-il cité.
À la fin de cette conférence, a poursuivi Kevin Urama, « nous devons aboutir à des pratiques politiques pour lancer l’industrialisation de l’Afrique sinon, ces trois jours auront été perdus et tout le temps que nous avons consacré pour la préparation de cette conférence au cours de ces trois jours ».
« Je vous appelle tous à prendre en compte de toutes les recommandations de cette réunion car c’est ce qui permettra de développer l’Afrique », a lancé le vice-président de la BAD.
La Conférence économique africaine 2023 a été axée sur les efforts visant à accroître l'industrialisation durable en Afrique et à répondre aux aspirations de l'Agenda 2063 de l’Union africaine.
MK/Top News Africa
Publié le samedi 18 novembre 2023