‘’Humanisme et l’ensemble des centrales syndicales et faitières ont éprouvé la vertu du dialogue sociale et elles ont fait le choix irréversible comme la voie la plus indiquée pour régler les conflits sociaux et surtout les anticiper’’, a déclaré pour sa part Soro Mamadou de la centrale syndicale ‘’Humanisme’’, premier intervenant de la série des allocutions des centrales syndicales.
Pour M. Soro Mamadou ainsi que quatre autres centrales syndicales notamment la FESACI, l’UNATRCI, la CGTCI et la centrale syndicale Dignité, ‘’aujourd’hui l’heure n’est plus aux diatribes, aux discours populistes mais à la manifestation d’une infinie gratitude en l’endroit du chef de l’Etat Alassane Ouattara grand architecte du dialogue social’’.
En effet le dialogue social qui a abouti à la trêve sociale 2022 – 2027, a octroyé plus de 1000 milliards de FCFA aux fonctionnaires et agents de l’Etat à travers la revalorisation salariale des différentes catégories des travailleurs, prime de transport, allocation familiale etc…
Le rehaussement du Salaire minimum interprofessionnel garantie (SMIG) passant de 60 000 F à 75 000 a été aussi un motif de satisfaction pour les travailleurs qui sacrifiant à la tradition en 1er mai, se sont levés pour acclamer le chef de l’Etat pour son engagement à la protection sociale.
‘’La discrétion du dialogue sociale paie plus fort que le vacarme’’, a souligné M. Soro Mamadou, appelant l’ensemble des centrales syndicales privilégier et éprouver le dialogue sociale.
Certaines centrales syndicales ont cependant énuméré quelques revendications à l’endroit du Premier ministre Patrick Achi, patron de cette cérémonie marquant le 130e anniversaire de la fête du travail.
Kodibo Yves de l’Union nationale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UNATRCI) et Elie Boga Dogo de la centrale syndicale Dignité, ont appelé au respect et la mise en œuvre du SMIG dans les secteurs d’activité qui tarde dans son application par d’autres employeurs.
Ils ont également appelé le gouvernement à combattre l’orpaillage clandestin qui fait le lit à l’insécurité dans le pays. D’autres revendications ont porté sur la cherté de la vie, où les syndicats ont appelé le gouvernement à plafonner le prix des produits de première nécessité notamment l’huile, le riz etc.
Les syndicats ont aussi demandé la levée de l’impôt sur la pension des retraités, la déclaration des travailleurs domestiques à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) et la reconnaissance du 8 mars, la journée célébrant les droits des femmes comme un jour férié en Côte d’Ivoire, ont été entre autres revendications portées au Premier ministre.
SHAR/ls/Top News Africa
Publié le lundi 1 mai 2023