D’entrée, le Procureur Koné Braman a apporté quelques précisions concernant les enquêtes qui sont en cours. Selon le magistrat, à ‘’la lumière des différentes déclarations qui ont été faites devant les officiers de police judiciaire, nous retenons qu’il ne s’agit pas d’une simple marche de protestation contre un arrêté préfectoral qui a interdit la manifestation du 11 octobre 2025’’.
A cet effet, il conseille ‘’ceux qui estiment que cet arrêté leur porte un grief (…) de saisir le Conseil d’État pour demander un sursis à exécution’’.
‘’Plusieurs personnes ont été interpellées. Et dans l’exploitation des différents portables des mis en cause, je voudrais lire quelques séquences des messages obtenus dans ces portables-là, pour vous démontrer qu’en réalité, il s’agit d’actes de terrorisme’’, dénonce le procureur de la République.
Ainsi, dans le portable d’une des mises en cause, on pouvait lire :’’ chers compatriotes ivoiriens, je suis un ex-militaire. Je vous donne quelques stratégies pour paralyser la ville et empêcher le quatrième mandat illégal. C’est fixer des objectifs clairs et atteignables. En une semaine, on pourra gagner le combat. Le premier objectif est de faire fermer les ambassades étrangères par nos actions sur le terrain’’, rapporte le magistrat.
‘’N’oubliez pas de casser les caméras et de brûler les véhicules de police. Cette fois-ci, il faut brûler les magasins, les boutiques, les supermarchés des Libanais. Dans les villes de l’intérieur, il faut brûler les voitures de police, les préfectures, les commissariats, les magasins des Libanais et Français. Il faut mettre le feu à tous les carrefours de nos quartiers pour empêcher la police de rentrer, et créer des groupes stratégiques dans chaque secteur”, ajoute le contenu du portable exploité.
‘’Ne brisez pas votre carrière pour des hommes politiques cachés derrière des caméras et qui vous lancent des messages d’appel à l’insurrection’’, met en garde le procureur de la République ; s’adressant aux jeunes.
A en croire, M. Koné, ce sont des déclarations graves et des publications qui ont été faites à travers plusieurs groupes WhatsApp, promettant que face à la gravité des faits, ‘’son parquet va avoir la main lourde’’ lors de ses réquisitions à l’audience, rappelant l’interpellation d’environ 700 personnes.
HS/Top News Africa
Publié le vendredi 17 octobre 2025