En juillet 2023, les tarifs de l'électricité ont été ajustés de 10 à 15% pour les consommateurs, les industriels, qui ont une puissance de plus de 15 ampères. Plus de 3,3 millions d’abonnés (89%) étaient exempts de cette mesure.
Cet ajustement tarifaire qui concernait 11% des abonnés (400.000 clients), avait permis au gouvernement de combler, partiellement, le déficit entre le coût de revient et le tarif moyen de vente en 2023, d’environ 34 milliards de FCFA.
Pour cette fois, la mesure décidée le mardi 26 décembre 2023 concerne l’ensemble des consommateurs d’énergie sur le territoire national (ménages, industriels et administration), soit environ 3,9 millions de consommateurs.
En dépit de l’accompagnement régulier par le gouvernement au titre des subventions d’exploitation et des financements d’investissement, le secteur de l’électricité traverse aujourd’hui des difficultés financières liées à un contexte marqué par la persistance de la conjecture internationale (hausse du dollar et la crise Russo-ukrainienne) et à la crise de l’énergie.
Or, l’application des tarifs actuels ne génère pas suffisamment de ressources pour couvrir toutes les dépenses du secteur de l’électricité provoquant ainsi un déficit financier croissant. Ce qui constituerait des risques énormes sur le bon fonctionnement du système électrique ivoirien.
Le coût de revient supérieur de plus de 22% au tarif moyen de vente au niveau national, avant l’ajustement de juillet, est supérieur, actuellement, de 13% au tarif moyen de vente au niveau national.
Ce qui conduit à une accumulation des arriérés vis-à-vis des fournisseurs de gaz naturel et d’électricité du secteur.
‘’Le maintien des tarifs actuels conduirait à la dégradation de la qualité du service, à une menace sur la sécurité d’alimentation en électricité de la Côte d’Ivoire et à la réduction des possibilités d’accès à l’électricité, notamment pour les zones non encore desservies’’, explique le gouvernement.
Cet ajustement fait éviter au pays dans les mois ou années à venir un délestage que les Ivoiriens ne veulent plus revivre. D’ailleurs, en dépit de cette hausse, le prix du kilowattheure en Côte d’Ivoire, reste le plus abordable dans la sous-région.
A ce jour, le coût de production est en moyenne de 89 FCFA/ kwh mais il est vendu entre 73 et 75 FCFA, à perte. L'Etat est donc obligé de faire des compensations par l’octroi de subventions, soutient le gouvernement.
Cet ajustement tarifaire qui concernait 11% des abonnés (400.000 clients), avait permis au gouvernement de combler, partiellement, le déficit entre le coût de revient et le tarif moyen de vente en 2023, d’environ 34 milliards de FCFA.
Pour cette fois, la mesure décidée le mardi 26 décembre 2023 concerne l’ensemble des consommateurs d’énergie sur le territoire national (ménages, industriels et administration), soit environ 3,9 millions de consommateurs.
En dépit de l’accompagnement régulier par le gouvernement au titre des subventions d’exploitation et des financements d’investissement, le secteur de l’électricité traverse aujourd’hui des difficultés financières liées à un contexte marqué par la persistance de la conjecture internationale (hausse du dollar et la crise Russo-ukrainienne) et à la crise de l’énergie.
Or, l’application des tarifs actuels ne génère pas suffisamment de ressources pour couvrir toutes les dépenses du secteur de l’électricité provoquant ainsi un déficit financier croissant. Ce qui constituerait des risques énormes sur le bon fonctionnement du système électrique ivoirien.
Le coût de revient supérieur de plus de 22% au tarif moyen de vente au niveau national, avant l’ajustement de juillet, est supérieur, actuellement, de 13% au tarif moyen de vente au niveau national.
Ce qui conduit à une accumulation des arriérés vis-à-vis des fournisseurs de gaz naturel et d’électricité du secteur.
‘’Le maintien des tarifs actuels conduirait à la dégradation de la qualité du service, à une menace sur la sécurité d’alimentation en électricité de la Côte d’Ivoire et à la réduction des possibilités d’accès à l’électricité, notamment pour les zones non encore desservies’’, explique le gouvernement.
Cet ajustement fait éviter au pays dans les mois ou années à venir un délestage que les Ivoiriens ne veulent plus revivre. D’ailleurs, en dépit de cette hausse, le prix du kilowattheure en Côte d’Ivoire, reste le plus abordable dans la sous-région.
A ce jour, le coût de production est en moyenne de 89 FCFA/ kwh mais il est vendu entre 73 et 75 FCFA, à perte. L'Etat est donc obligé de faire des compensations par l’octroi de subventions, soutient le gouvernement.
HS/Top News Africa
Publié le jeudi 28 décembre 2023