Interviewée par France 24 ce jeudi 5 septembre 2024, la présidente du Mouvement des générations capables (MGC), Simone Ehivet, a estimé que « dans les conditions actuelles, je suis persuadée que les élections ne se dérouleront pas bien, mais, il y a beaucoup de réformes que nous devons obtenir du gouvernement actuel pour assurer le monde entier d’élections libres, transparentes et apaisées dans notre pays ».
Au nombre des réformes souhaitées par l’ex-épouse de Laurent Gbagbo, il y a la question de la révision de la liste électorale. A l’en croire, le délai déterminé par la Commission électorale indépendante (CEI), est insuffisant pour réaliser une bonne révision du fichier électoral.
« Ce n’est pas une bonne chose que nous ayons la révision de la liste électorale en un mois. Dans la loi ivoirienne, la révision de la liste électorale doit être annuelle. Elle veut imposer une révision en un mois, c’est irréaliste, c’est inacceptable. Nous demandons que cette révision qui va démarrer puisse se tenir sur plusieurs mois jusqu’à ce que nous arrivions à 3 mois des élections présidentielles de 2025", a-t-elle soutenu.
"Nous demandons qu’un dialogue soit organisé au niveau de tous les échiquiers de la politique nationale pour qu’ensemble on s’accorde sur ce qu’il y aurait à faire. La révision de la liste électorale, le découpage électoral, la sécurisation des élections, le financement des élections, que nous nous asseyons et discutons en hommes, partis et institutions responsables de toutes ces questions pour adopter un point de vue de commun" a poursuivi l'ex-première dame ivoirienne.
Selon elle, "si cela est fait, nous pourrons avoir des élections apaisées. Sinon il y a encore que des désaccords entraînent des débats, des discussions, des manifestations publiques qui vont provoquer des échauffements du climat social et politique », s’est-elle prononcée sur cette question, refusant de dire si elle sera ou pas candidate au prochain scrutin.
«Nous avons une convention fin octobre de notre parti qui va désigner notre candidat. Ce qui est sûr, le MGC aura un candidat. Nous nous accordons deux mois pour affiner nos réflexions », a lâché l’ancienne députée d’Abobo, dans le nord d'Abidjan.
Egalement interrogée sur l’avenir du franc CFA et la présence de bases militaires en Afrique, Simone Gbagbo s’est voulue sans équivoque. « En 2010, je souhaitais que nous abandonnions le CFA. Cela faisait partie des débats que nous avons menés à l’époque avec le gouverneur de la BCEAO, Charles Konan Banny sur cette question. Je suis pour que nous abandonnions le CFA. Il est important qu’au niveau de la sous-région, nous ayons une monnaie entièrement gérée par nous-même. Une monnaie qui n’a aucune relation avec CFA, j’en suis certaine », a-t-elle assuré.
« Pour les bases militaires, les Français eux-mêmes ont déjà réglé le problème. Il est normal et important que la France n’ait plus d’armées dans nos pays parce que cela donne le sentiment que la France coloniale veut se perpétuer et continuer d’assujettir les pays africains (...) Au plan technologique, c’est quelque chose d’inutile pour la France et cela crée des problèmes, de mauvais rapports au niveau de l’Afrique. Je pense, on devait faire l’économie de cela », estime la présidente du MGC.
Au nombre des réformes souhaitées par l’ex-épouse de Laurent Gbagbo, il y a la question de la révision de la liste électorale. A l’en croire, le délai déterminé par la Commission électorale indépendante (CEI), est insuffisant pour réaliser une bonne révision du fichier électoral.
« Ce n’est pas une bonne chose que nous ayons la révision de la liste électorale en un mois. Dans la loi ivoirienne, la révision de la liste électorale doit être annuelle. Elle veut imposer une révision en un mois, c’est irréaliste, c’est inacceptable. Nous demandons que cette révision qui va démarrer puisse se tenir sur plusieurs mois jusqu’à ce que nous arrivions à 3 mois des élections présidentielles de 2025", a-t-elle soutenu.
"Nous demandons qu’un dialogue soit organisé au niveau de tous les échiquiers de la politique nationale pour qu’ensemble on s’accorde sur ce qu’il y aurait à faire. La révision de la liste électorale, le découpage électoral, la sécurisation des élections, le financement des élections, que nous nous asseyons et discutons en hommes, partis et institutions responsables de toutes ces questions pour adopter un point de vue de commun" a poursuivi l'ex-première dame ivoirienne.
Selon elle, "si cela est fait, nous pourrons avoir des élections apaisées. Sinon il y a encore que des désaccords entraînent des débats, des discussions, des manifestations publiques qui vont provoquer des échauffements du climat social et politique », s’est-elle prononcée sur cette question, refusant de dire si elle sera ou pas candidate au prochain scrutin.
«Nous avons une convention fin octobre de notre parti qui va désigner notre candidat. Ce qui est sûr, le MGC aura un candidat. Nous nous accordons deux mois pour affiner nos réflexions », a lâché l’ancienne députée d’Abobo, dans le nord d'Abidjan.
Egalement interrogée sur l’avenir du franc CFA et la présence de bases militaires en Afrique, Simone Gbagbo s’est voulue sans équivoque. « En 2010, je souhaitais que nous abandonnions le CFA. Cela faisait partie des débats que nous avons menés à l’époque avec le gouverneur de la BCEAO, Charles Konan Banny sur cette question. Je suis pour que nous abandonnions le CFA. Il est important qu’au niveau de la sous-région, nous ayons une monnaie entièrement gérée par nous-même. Une monnaie qui n’a aucune relation avec CFA, j’en suis certaine », a-t-elle assuré.
« Pour les bases militaires, les Français eux-mêmes ont déjà réglé le problème. Il est normal et important que la France n’ait plus d’armées dans nos pays parce que cela donne le sentiment que la France coloniale veut se perpétuer et continuer d’assujettir les pays africains (...) Au plan technologique, c’est quelque chose d’inutile pour la France et cela crée des problèmes, de mauvais rapports au niveau de l’Afrique. Je pense, on devait faire l’économie de cela », estime la présidente du MGC.
MD/Top News Africa
Publié le jeudi 5 septembre 2024