Plusieurs autres personnalités, notamment le Vice-président ivoirien, Tiémoko Meyliet Koné, le premier ministre, Patrick Achi, des membres du gouvernement, le corps diplomatique ainsi que les plus hautes autorités de l’ICCO et des experts de la cacaoculture, ont pris part à cette cérémonie.
L’ICCO est une Organisation inter-gouvernementale fondée en 1973, dont la mission est de promouvoir et de soutenir la durabilité économique, sociale et environnementale de la chaîne de valeur du cacao, avec en toile de fond, l’amélioration des conditions de vie des producteurs de cacao.
Intervenant à cette cérémonie, au nom du président ivoirien, le premier ministre Patrick Achi a indiqué que cette célébration du cinquantenaire de l’ICCO concrétise 50 ans de partenariat autour du cacao qui demeure une denrée essentielle au niveau mondial.
Il a fait remarquer qu’en dépit des efforts énormes et indéniables fournis par l’ICCO, et malgré́ l’acharnement continu des producteurs, cette plateforme d’échanges entre producteurs et consommateurs dont les objectifs sont entre autres de promouvoir la consommation du cacao et d’améliorer les revenus des producteurs, n’a pas toujours su répondre aux attentes, comme l’atteste la faible part dans la chaine de valeurs qui revient au producteur dont la pénibilité́ du travail est la plus grande.
M. Achi cité par une note d’information de la présidence ivoirienne, a souligné que ce constat est à l’origine de la volonté́ politique affichée par leurs excellences Alassane Ouattara et Nana Akufo-Addo, en tant que premier et deuxième producteurs mondiaux et représentant en cumulé plus de 63 % de la production mondiale, de conjuguer leurs efforts, dans une responsabilité́ collective, afin de faire bénéficier leurs producteurs de revenus plus importants.
Il a salué l’engagement et la détermination des présidents Ivoirien et Ghanéen en faveur de cette filière et de leurs populations, avant d’indiquer que deux défis importants restent toutefois à relever.
Il s’agit de la capacité́ des pays producteurs à intégrer le cacao plus loin dans la chaine des valeurs mondiales, afin d’arrêter cette fatalité́ qui voudrait que produire la fève soit le début et la finalité́ de tout.
La mise en place d’une économie cacaoyère durable, qui est confrontée dans le contexte mondial actuel à des facteurs tels que la nécessité de la préservation des forêts, avec les menaces liées au changement climatique, l’éradication des pires formes de travail des enfants et l’amélioration des revenus des producteurs, constitue le deuxième défi.
Patrick Achi a ajouté que le combat des présidents Alassane Ouattara et Nana Akufo-Addo ainsi que des producteurs pour une cacaoculture durable, demeure l’obtention d’un revenu décent pour les planteurs et leurs familles.
C’est pourquoi, a-t-il relevé, depuis l’accession au pouvoir de M. Ouattara, la Côte d’Ivoire a opté́ pour un système de stabilisation qui permet de garantir au moins 60% du prix CAF au producteur.
Pour terminer, le premier ministre ivoirien a souhaité que ce cinquantenaire soit l’occasion d’un dialogue franc et ouvert et d’un changement de paradigme ; d’autant que le monde change, de même que les consommateurs.
Cette cérémonie officielle d’ouverture a été marquée par plusieurs autres interventions dont la présentation du professeur Philippe Chalmin sur le thème, « l’ICCO, la durabilité de l’économie cacaoyère mondiale et le revenu décent des producteurs ».
Les recettes du cacao représentent entre 15% et 20% du PIB en Côte d'Ivoire où cette filière emploie près de 600 000 planteurs et fait vivre près du quart de la population, soit environ 6 millions de personnes.
Le pays vient d'ouvrir sa grande campagne de commercialisation pour laquelle le kilogramme bord champ a été fixé à 1000 FCFA auprès des producteurs.
Avec plus de 2 millions de tonnes par an, la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de fèves, devant le Ghana. Les deux pays détiennent plus de 60% de la production mondiale.
Les recettes du cacao représentent entre 15% et 20% du PIB en Côte d'Ivoire où cette filière emploie près de 600 000 planteurs et fait vivre près du quart de la population, soit environ 6 millions de personnes.
Le pays vient d'ouvrir sa grande campagne de commercialisation pour laquelle le kilogramme bord champ a été fixé à 1000 FCFA auprès des producteurs.
Avec plus de 2 millions de tonnes par an, la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de fèves, devant le Ghana. Les deux pays détiennent plus de 60% de la production mondiale.
SMAS/ls/Top News Africa
Publié le mardi 3 octobre 2023