Dans un rapport dont l’agence de presse Top News Africa a reçu copie, l'organisme de la société civile "note que ces propos et actions sont gravissimes et contraire à la loi".
En effet, le document signé du président du Conseil d'administration rapporte "des injures à l’encontre du président de la République, une institution de la République, des propos haineux et hostiles aux populations étrangères vivants dans notre pays, des injures à caractère identitaire et xénophobe".
Le document relève également "la confusion entre la religion et la politique, des actions de désinformation et de manipulation".
"Le droit d’exprimer son opinion ne peut être la porte ouverte aux excès langagiers susceptibles d’effriter la paix sociale ainsi que la cohésion nationale", commente le rapport.
Comme solution, l'Ong invite les partis politiques et leurs militants à privilégier l'intérêt national à leurs intérêts partisans en évitant tout comportement susceptible de fragiliser le tissu social.
Elle exhorte également les gouvernants à plus de fermeté dans la lutte contre la désinformation et les discours de haine, surtout en ligne.
Outre ces mauvais points, le rapport salue aussi bien le gouvernement que l'opposition pour le déroulement pacifique de cette marche qui est une « belle démonstration de maturité démocratique ».
Action Justice félicite le gouvernement, d'une part, pour avoir non seulement autorisé cette marche, mais aussi et surtout permis à la police et à la gendarmerie nationale de l’encadrer avec professionnalisme, et les militants de l’opposition et les organisateurs de la marche pour leur discipline, d'autre part.
Le 9 août, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) et le Parti des peuples africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI), réunis au sein d'une coalition qu'ils ont nommée "Front commun", ont organisé une marche. Ces partis coalisés entendaient exiger notamment la réinscription de leurs leaders, Laurent Gbagbo et Tidiane Thiam, sur la liste électorale.
Action Justice a mis en place une Mission d’Observation Electorale de long terme (MOE-LT) à travers le projet intitulé : « Renforcement du processus démocratique en Côte d’Ivoire par le suivi citoyen et participatif de l’élection présidentielle du 25 octobre 2025 ».
BI/hs/Top News Africa
Publié le mardi 12 août 2025