Le dirigeant de Huawei s’exprimait dans le panel d’ouverture de la 4è édition du Cyber African Forum 2024 autour du thème ‘’quelles stratégies adopter face à l’essor de l’Intelligence Artificielle en Afrique ?’’.
Selon le Vice-Président de l’Huawei, l’IA est un sujet d’une importance capitale car c’est par elle que tout va s’accélérer dans tous les secteurs (économie, social…) si l’Afrique en fait un bon usage pour rester à la page. ‘’Maintenant, pour le digital, nous pouvons prendre le train en marche’’, a-t-il fait remarquer.
‘’L’IA est le fer de lance de la transformation digitale qui offre d’innombrables opportunités pour le développement de l’Afrique. En effet, l’IA a le potentiel de transformer des secteurs essentiels dont la santé, l’agriculture, la santé et bien d’autres, capables de contribuer à la création des richesses et à l’amélioration du bien-être des populations africaines’’, a soutenu le Vice-Président du géant chinois en charge de l’Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre.
Huawei préconise, selon M. Halima, d’avoir un écosystème propice au développement de cette technologie qui n’est pas compliquée.
‘’On n’a pas besoin d’avoir un historique assez lourd dans les scénarios industriels. Si on veut vraiment développer ce digital, on peut prendre les dernières technologies et les utiliser immédiatement’’, a-t-il ajouté.
‘’On n’a pas besoin d’avoir un historique assez lourd dans les scénarios industriels. Si on veut vraiment développer ce digital, on peut prendre les dernières technologies et les utiliser immédiatement’’, a-t-il ajouté.
‘’Toutefois, cet écosystème est la contribution de toutes les parties: secteur privé, secteur public, régulateur, investisseur... Mais la base reste les infrastructures des TIC (connectivité, cloud, les centres de données) et aussi le capital humain parce qu'on a besoin de personnes qualifiées pour pouvoir gérer ça localement. L'écosystème est vraiment la priorité à développer’’, a suggéré Adnane Ben Halima.
Huawei y contribue à travers plusieurs programmes de formation et de supports pour les startups et lance à tous les partenaires qui veulent l’accompagner pour enrichir cette expérience.
Cependant, il a insisté que le pouvoir au plus haut niveau de l’Etat doit avoir sa part dans le développement de l’IA en donnant l’exemple des Emirats Arabes Unis où un poste de ministre de l’Intelligence Artificielle a été créé.
Cependant, il a insisté que le pouvoir au plus haut niveau de l’Etat doit avoir sa part dans le développement de l’IA en donnant l’exemple des Emirats Arabes Unis où un poste de ministre de l’Intelligence Artificielle a été créé.
‘’C’est dire à quel point ce sujet est important et comment faire pour l’implémenter de façon plus rapide et plus efficace. L' IA va se développer rapidement et on va la retrouver dans les secteurs. Le constat est clair’’, a admis le représentant de Huawei au Forum.
Pour l'expert de Huawei, l’IA est le seul outil qui pourra brasser, gérer et filtrer toutes les connectivités pour donner des analyses très poussées par rapport aux services qu’on peut fournir aux utilisateurs soit dans le cadre de la santé, le transport, l’éducation...
"Dans l’éducation par exemple, chaque élève peut avoir son mentor virtuel. Ç’est à dire qu’il n’y a que l’IA qui peut accompagner votre enfant à l’école. Il y aura un accompagnement personnalisé pour le professeur et pour l’enfant pour l'aider à faire ses tâches normalement", a souligné M. Halima.
HS/Top News Africa
Publié le mardi 16 avril 2024