La vente de parapluies en saison pluvieuse ne passe pas inaperçue dans la capitale économique ivoirienne. En cette période de pluies, le parapluie est, sans doute, l’article le plus demandé sur le marché. Et les commerçants se frottent les mains dans ce commerce fort florissant dans les rues abidjanaises.
Au Plateau, centre des affaires et quartier administratif de la capitale économique ivoirienne, à Cocody, quartier des Ambassadeurs, Adjamé, Yopougon…, à des endroits bien précis, de jeunes dames ou filles et garçons se faufilent entre les véhicules pour proposer cet article à l’instar de Fatim Koné rencontrée devant une banque au Plateau avec des parapluies de différentes tailles rangés dans une grosse cuvette.
D’ordinaire, vendeuse d’oranges au centre commercial de la Cité administrative, cette dame de 31 ans, s’est reconvertie en commerçante de parapluie fin mai.
‘’La vente de parapluies que j’ai commencée depuis fin mai, me fait gagner un peu plus d’argent, entre 6.000 et 8.000 FCFA par jour’’, dit-elle.
‘’La vente de parapluies que j’ai commencée depuis fin mai, me fait gagner un peu plus d’argent, entre 6.000 et 8.000 FCFA par jour’’, dit-elle.
Fatim explique qu’elle s’approvisionne chez un grossiste au marché du Forum d’Adjamé et le soir elle lui reverse son argent.
‘’Les petits parapluies sont vendus de 1000 F à 1500F l’unité, les moyens de 2000 à 2500 FCFA et les grands à 3000 FCFA’’, pour une marge bénéficiaire de 200 à 300 FCFA sur chaque type de parapluies.
Dans la journée, Fatim affirme écouler 20 à 30 articles. Ce qui représente un gain journalier oscillant entre 6000 et 9.000 FCFA, ‘’s’il pleut fort’’, précise-t-elle.
‘’Les petits parapluies sont vendus de 1000 F à 1500F l’unité, les moyens de 2000 à 2500 FCFA et les grands à 3000 FCFA’’, pour une marge bénéficiaire de 200 à 300 FCFA sur chaque type de parapluies.
Dans la journée, Fatim affirme écouler 20 à 30 articles. Ce qui représente un gain journalier oscillant entre 6000 et 9.000 FCFA, ‘’s’il pleut fort’’, précise-t-elle.
A l’instar de Fatim, Yapi Jean-Marc, 29 ans, titulaire d’un BTS en Ressources humaines et en quête d’un premier emploi, s’est lancé dans ce business.
‘’Un jour du mois de mai, j’avais 15 000 FCFA en poche. Ce jour-là, il pleuvait fortement. La veille, un ami m’avait confié qu’un Libanais livrait des parapluies au forum d’Adjamé. J’y suis allé et j’ai acheté des marchandises, toutes tailles confondues pour 10.000 FCFA. Contrairement aux autres qui prennent pour revendre et venir payer, j’ai payé cash’’, relate-t-il.
Le lendemain, sous une forte pluie, il écoule, rapidement sa marchandise. ‘’Et je réalise qu’en l’espace de 10 heures, je viens de faire un bénéfice net de 9.000 FCFA’’, se réjouit-il.
L’appétit venant en mangeant, Yapi remet le couvert, le lendemain, pour voir son gain journalier passer à 11.000 FCFA.
Depuis, il s’est installé dans ce commerce juteux, le temps de la saison des pluies. ‘’Oui, s’il pouvait pleuvoir chaque jour pendant au moins cinq mois…’’, ironise Yapi Jean-Marc.
Si les vendeurs se réjouissent, les utilisateurs de parapluies, eux, déplorent que c’est un article qu’on oublie facilement.
‘’Ce midi, (lundi), je suis à mon troisième parapluie que j’achète pour la simple raison que je l’oublie soit dans un taxi soit dans un lieu où je suis resté longtemps. C’est vrai le parapluie est utile en ces temps mais son affaire de l’oublier facilement me dérange’’, se lamente Frédéric Oulaï, Professeur de mathématiques dans un lycée de la place.
‘’Ça fait notre affaire. Comme ça, les gens viennent acheter encore un autre parapluie’’, taquine Yapi Jean-Marc.
Les vendeurs de parapluies sont unanimes à reconnaître que la saison pluvieuse est propice pour ‘’chercher de l’argent’’ au quotidien et souhaitent que la saison pluvieuse se prolonge davantage.
Aussi, dès que la météo annonce des pluies, ils prennent d’assaut les carrefours et principales artères des différentes communes pour proposer leurs articles.
Aussi, dès que la météo annonce des pluies, ils prennent d’assaut les carrefours et principales artères des différentes communes pour proposer leurs articles.
HS/ls/Top News Africa
Publié le mardi 20 juin 2023