Selon les résultats annoncés ce vendredi 23 juin 2023 par l'Autorité indépendante de gestion des élections (Aige) au Centre international de conférences de Bamako, le oui l’a emporté à 97% contre 3% pour le non.
Le taux de participation a été estimé à 39,40%, par l’instance électorale, là où les observateurs électoraux annonçaient 28% de taux de participation.
La prochaine étape sera l’organisation de l’élection présidentielle de 2024 sensée consacrer le retour des civils au pouvoir.
La nouvelle constitution qui vient d’être approuvée consacre l’affirmation de laïcité du Mali et renforcement des pouvoirs du président, ce qui fait dire à l’opposition que cette constitution est taillée sur mesure pour le maintien des militaires au pouvoir.
"Le Mali est une République indépendante, souveraine, unitaire, indivisible, démocratique, laïque et sociale", stipule la nouvelle constitution, selon laquelle "tous les Maliens naissent et demeurent libres et égaux en droits et en devoirs".
Le texte garantit le respect des droits humains, la liberté de pensée, de culte, d'expression, la liberté syndicale, le droit de grève, le droit de tous à un procès équitable.
La nouvelle constitution en exergue la défense de la souveraineté nationale et la lutte contre la corruption.
Le président "détermine la politique de la Nation" alors que dans l'actuelle Constitution, datant de 1992, c'est le gouvernement qui le fait.
Le président nomme le Premier ministre et les ministres et met fin à leurs fonctions. "Le gouvernement est responsable devant le président", et non plus devant l'Assemblée. Le président peut être destitué par le Parlement pour "haute trahison".
MM/ls/Top News Africa
Publié le vendredi 23 juin 2023