L’ex-président Laurent Gbagbo et son parti privilégient une stratégie de « résistance » pour réclamer des élections inclusives et le respect strict de la Constitution.
« L’idée de prendre le régime RHDP à son propre piège en soutenant collectivement l’un des candidats retenus n’a jamais été la mienne. Je n’ai jamais soutenu, ni de près ni de loin, un prétendu plan de précaution », a déclaré Laurent Gbagbo.
Selon le PPA-CI, cette position s’explique par le fait que les candidats validés ne représentent pas les principaux partis d’opposition et qu’un soutien risquerait de servir les intérêts du pouvoir en place dirigé par Alassane Ouattara.
Le parti met en avant que « notre adversaire politique n’est pas un candidat précis, mais le pouvoir en place », et appelle les forces démocratiques à s’opposer à ce qu’il considère comme une dérive institutionnelle.
Dans la déclaration, il critique également la validation par le Conseil constitutionnel d’un « quatrième mandat anticonstitutionnel » et l’écartement de 55 candidats, dont ceux des principaux partis d’opposition.
M. Gbagbo rappelle que « la précédente crise électorale avait été le résultat d’un non-respect de la Constitution » et insiste sur le « devoir historique » de laisser le pays en paix.
Tout en affirmant qu’il n’est pas trop tard pour un « dialogue sincère », l’ancien président appelle le peuple ivoirien à se mobiliser pour faire respecter ses droits et défendre la souveraineté nationale.
Au moment où le PPA-CI réaffirme sa ligne de « résistance », le RHDP a, de son côté, présenté sa direction nationale de campagne et un calendrier de déploiement sur le terrain.
BC/Top News Africa
Publié le jeudi 18 septembre 2025