Une déclaration qui a surpris plus d'un, en contradiction avec les règlements de la CAF et de la FIFA ( Fédération internationale de football association) qui proscrit l'ingérence du politique dans la gestion du football des pays membres de la CAF.
''Je salue la présence de mon frère Samuel Eto’o, président de la Fecafoot, à qui je demande de travailler en synergie avec le gouvernement camerounais et particulièrement M. le ministre des Sports et de l’Éducation physique pour toujours porter plus haut le football camerounais”, a déclaré le milliardaire sud-africain.
Or, il est de notoriété publique qu'il y a un bras de fer entre la star camerounaise Samuel Eto'o et son ministre de tutelle, Narcisse Mouelle Kombi. Ce n'est pas la lune de miel pour la gestion du football dans ce pays. Et la déclaration du premier responsable du football africain a l'air d'une trahison du président fédéral camerounais au mépris des textes de la CAF qui n'approuvent pas une quelconque ingérence du ministère des Sports dans les affaires des fédérations membres.
En effet, selon l'article 19 des statuts de la FIFA ''les organes valablement élus des associations membres de la Fifa et de la CAF doivent pouvoir gérer les affaires de l’association sans interférence de la part de tiers, quels qu’ils soient''.
''Cette autonomie se matérialise notamment dans le fait que la gestion des équipes nationales de football, le recrutement et la gestion du staff technique, de l’organisation des activités de l’équipe, des droits d’image afférents à l’équipe (sponsoring), l’inscription aux différentes compétitions des instances faîtières CAF et Fifa est de la compétence exclusive de l’association membre concernée'', ajoute l'article.
Or, dans le cas de la fédération camerounaise de football, le ministère des sports a choisi le sélectionneur de l'équipe nationale de football de ce pays en plus de son staff, tâche révolue à la Fecafoot.
En enjoignant Samuel Eto'o, le président élu de la Fecafoot de collaborer avec le ministère des sports, le Sud-africain Patrice Motsepe est en contradiction notoire avec les règlements de la confédération qu'il dirige.
''Je salue la présence de mon frère Samuel Eto’o, président de la Fecafoot, à qui je demande de travailler en synergie avec le gouvernement camerounais et particulièrement M. le ministre des Sports et de l’Éducation physique pour toujours porter plus haut le football camerounais”, a déclaré le milliardaire sud-africain.
Or, il est de notoriété publique qu'il y a un bras de fer entre la star camerounaise Samuel Eto'o et son ministre de tutelle, Narcisse Mouelle Kombi. Ce n'est pas la lune de miel pour la gestion du football dans ce pays. Et la déclaration du premier responsable du football africain a l'air d'une trahison du président fédéral camerounais au mépris des textes de la CAF qui n'approuvent pas une quelconque ingérence du ministère des Sports dans les affaires des fédérations membres.
En effet, selon l'article 19 des statuts de la FIFA ''les organes valablement élus des associations membres de la Fifa et de la CAF doivent pouvoir gérer les affaires de l’association sans interférence de la part de tiers, quels qu’ils soient''.
''Cette autonomie se matérialise notamment dans le fait que la gestion des équipes nationales de football, le recrutement et la gestion du staff technique, de l’organisation des activités de l’équipe, des droits d’image afférents à l’équipe (sponsoring), l’inscription aux différentes compétitions des instances faîtières CAF et Fifa est de la compétence exclusive de l’association membre concernée'', ajoute l'article.
Or, dans le cas de la fédération camerounaise de football, le ministère des sports a choisi le sélectionneur de l'équipe nationale de football de ce pays en plus de son staff, tâche révolue à la Fecafoot.
En enjoignant Samuel Eto'o, le président élu de la Fecafoot de collaborer avec le ministère des sports, le Sud-africain Patrice Motsepe est en contradiction notoire avec les règlements de la confédération qu'il dirige.
HS/Top News Africa
Publié le dimanche 18 août 2024