Dans un communiqué signé par le Garde des Sceaux, ministre de la justice et des droits de l’homme, Jean Sansan Kambilé, et consulté ce vendredi 17 octobre 2025 par l’agence de presse Top News Africa, le gouvernement affirme que « les restrictions imposées sont légales et motivées par la sécurité nationale, la sûreté publique et l'ordre public ».
Le ministre de la Justice a rappelé qu'un arrêté préfectoral du 10 octobre avait interdit "toute marche" dans l'ensemble du département d'Abidjan le samedi 11 octobre.
Manifestations qualifiées de "subversives"
Le gouvernement qualifie les rassemblements organisés par l'opposition depuis le 11 octobre de "subversifs", les accusant de viser à "empêcher la tenue de l’élection présidentielle" et d'être marqués par une "violence incompatible avec la loi’’.
Le communiqué précise que la participation à une manifestation interdite constitue une infraction pénale (articles 197 et 200 du Code pénal ivoirien).
Le gouvernement a également souligné que l'arrêté d'interdiction pouvait être contesté devant le Conseil d’État, reprochant implicitement à l'opposition de ne pas avoir utilisé les voies légales de recours .
Le ministre Jean Sansan Kambilé a par ailleurs assuré que les personnes interpellées avaient pu bénéficier de l'assistance d'un avocat.
Il a dans la foulée réitéré l’engagement du gouvernement envers l'exercice de la liberté de réunion pacifique, appelant à un "strict respect de la loi" dans le contexte pré-électoral.
Amnesty International a appelé, ce jeudi 16 octobre 2025, les autorités ivoiriennes à arrêter de réprimer les manifestations et à libérer les personnes interpellées, à moins de deux semaines de l’élection présidentielle du 25 octobre 2025.
"Les autorités doivent arrêter de réprimer les manifestations pacifiques à l’approche de l’élection présidentielle" et doivent "protéger le droit de manifester", a déclaré Amnesty dans un communiqué.
Amnesty International a appelé, ce jeudi 16 octobre 2025, les autorités ivoiriennes à arrêter de réprimer les manifestations et à libérer les personnes interpellées, à moins de deux semaines de l’élection présidentielle du 25 octobre 2025.
"Les autorités doivent arrêter de réprimer les manifestations pacifiques à l’approche de l’élection présidentielle" et doivent "protéger le droit de manifester", a déclaré Amnesty dans un communiqué.
BC/Top News Africa
Publié le vendredi 17 octobre 2025